
Infirmière, employée d’hôtellerie ou policière : les femmes qui travaillent de nuit souffrent davantage de cycles menstruels irréguliers et d’endométriose. C’est une récente étude menée par des endocrinologues qui le constate.
Lien entre travail de nuit et endométriose
Une étude présentée au congrès européen d’endocrinologie dimanche dernier, a dévoilé que les femmes travaillant de nuit risquent davantage de souffrir de cycles menstruels irréguliers et d’endométriose. Selon les médecins «les perturbations du rythme circadien[NDLR : jour/nuit] peuvent être associées à l’endométriose est maintenant confirmée». Selon eux, comprendre les causes et les effets de l’endométriose améliorera notre capacité à détecter, gérer ou même prévenir cette maladie chronique.
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L’endométriose touche 1 femme sur 10
En France, l’endométriose affecte 10% des femmes en âge de procréer. Ce sont 1,5 à 2,5 millions de femmes qui souffrent de cette maladie inflammatoire et chronique de l’appareil génital féminin. L’endométriose se caractérise par des tissus de l’endomètre qui se développent en dehors de l’utérus colonisant d’autres organes. A chaque cycle, ces muqueuses se mettent elles aussi à saigner, source de douleurs.
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