
Fourmillements, troubles urinaires, troubles de l’équilibre : avez-vous pensé à la sclérose en plaques ? Les symptômes de cette maladie auto-immune sont encore largement méconnus. On vous en dit plus.
Des troubles transitoires imprévisibles
«Dans 85% des cas, la sclérose en plaques débute par une forme à poussées», écrit le ministère de la Santé. L’évolution des symptômes comme de la maladie «sont extrêmement imprévisibles». Le 30 mai, c’est la journée mondiale de la sclérose en plaques. L’occasion de sensibiliser les Français à cette maladie qui touche le système nerveux central (le cerveau et la moelle épinière).
Le système immunitaire attaque l’organisme
La sclérose en plaques (SEP) est une maladie neurologique et évolutive. Elle est dite auto-immune. Cela signifie que le système immunitaire attaque l’organisme. Dans le cas de la SEP, le système immunitaire attaque la myéline, une gaine protectrice des fibres nerveuses. Or la myéline «joue un rôle important dans la propagation l’influx nerveux du cerveau aux différentes parties du corps», explique le ministère de la Santé.
Quels sont les symptômes ?
Plusieurs symptômes de la SEP peuvent amener à consulter son médecin traitant : extrême fatigue, problème de concentration, fourmillements, troubles de l’équilibre, troubles visuels ou urinaires… Ces symptômes sont souvent transitoires.
Qui est touché par la sclérose en plaques ?
Contrairement aux idées reçues, la sclérose en plaques commence très jeune. Elle est diagnostiquée entre 25 et 35 ans, trois quarts des malades sont des femmes. La maladie concerne 120.000 personnes en France. Aucun traitement ne guérit encore la sclérose en plaques. En revanche la prise en charge permet d’améliorer le quotidien des malades.
En savoir plus sur le site de la Ligue française de la sclérose en plaques