Que ce soit à cause de l’inflation, pour faire des économies, ou pour pallier la crise énergétique, nous sommes nombreux à essayer de réduire le chauffage chez nous. Mais selon une étude, vivre dans un environnement froid peut avoir des conséquences sur notre santé mentale.
Pas tous égaux face au froid
Les personnes qui résident dans un environnement froid, qui n’ont jamais eu d’antécédent de troubles mentaux, auraient deux fois plus de risques de développer une détresse mentale grave. C’est ce que démontre, en tout cas, une étude de la UK Household Longitudinal Study.
40 000 ménages du Royaume-Uni ont été interrogés, soit près de 100 000 personnes. Les chercheurs se concentrent uniquement sur ceux dont les foyers ne sont pas ou sont peu chauffés. L’étude démontre même que le risque de développer des troubles mentaux est multiplié par trois, chez les personnes ayant déjà eu des antécédents.
Par ailleurs, il y est précisé que nous ne sommes pas tous égaux face au froid. En effet, cette sensation diffère d’une personne à l’autre. Par exemple, l’âge et le rythme de vie peuvent influencer cette résistance. Sans compter les personnes âgées, enfermées sans activités et qui sont donc les plus vulnérables.
Une température de 18 °C en intérieur est conseillée
Vivre dans un environnement peu ou pas chauffé peut être une source de stress. On a peur de tomber malade, peur des risques liés à l’humidité, ou de devoir allumer le chauffage et donc de dépenser plus d’argent. « Le fait de ne pas pouvoir chauffer confortablement sa maison et sa famille réduit le sentiment de contrôle sur son environnement », d’après les chercheuses.
Par ailleurs, un logement qui n’est pas chauffé n’est pas « chaleureux », c’est le cas de le dire. Les habitants de ce type de foyers pourraient ne plus vouloir inviter de gens chez eux et seraient ainsi en proie à l’isolement. De plus, avoir froid chez soi nuit à la qualité du sommeil.