Des chercheuses britanniques demandent aux médecins de mettre en garde leurs patientes sur les risques du sexe anal. En effet, il ne serait pas sans risque, d’après un article publié le jeudi 11 août, dans le British Medical Journal.
Des maladies spécifiques pour les femmes
Deux chirurgiennes britanniques mettent en garde les jeunes femmes sur les dangers du sexe anal. D’après Tabitha Gana et Lesley Hunt, il y a un vrai manque d’informations de la part des médecins à ce sujet. En effet, les médecins n’oseraient pas, o ne voudraient pas aborder la question avec leurs patientes, selon les deux chercheuses.
Avant tout, mes risques de transmission d’IST/MST, infections et maladies sexuellement transmissible, sont plus importants lors de la pénétration anale. D’autant que cette pratique peut causer des fissures anales et des hémorroïdes. Pour les femmes, la sodomie causerait des maladies spécifiques pour les femmes. Par exemple, l’incontinence est plus élevé que chez les hommes, à cause de nos anatomies différentes.
Une pratique en hausse
« La douleur et les saignements que les femmes signalent après un rapport anal sont révélateurs d’un traumatisme, et les risques peuvent être accrus si le rapport anal est forcé », disent les chercheuses. « Jusqu’à 25 % des femmes ayant déjà eu des relations sexuelles anales déclarent avoir été contraintes de le faire au moins une fois », selon une enquête nationale en Grande-Bretagne. Elles essayent aussi par curiosité, pour le plaisir, ou pour satisfaire leur partenaire.
Chez les couples hétérosexuels britanniques de 16-24 ans, la pratique de la sodomie est passée de 12,5 % à 28,5 % au cours des dernières décennies. Aux États-Unis, elle est passée de 30 à 44 % des hommes et des femmes. Selon les expertes, les médecins doivent s’engager à ce sujet cat ils « ont le devoir de reconnaître les changements intervenus dans la société autour de la sexualité anale chez les jeunes femmes, et de répondre à ces changements par des conversations ouvertes, neutres et sans jugement, afin de garantir que toutes les femmes disposent des informations dont elles ont besoin pour faire des choix éclairés en matière de sexualité. »
Ainsi, « les femmes qui souhaitent avoir des relations sexuelles anales seraient en mesure de se protéger de manière plus efficace contre d’éventuels préjudices, et celles qui acceptent à contrecœur d’avoir des relations sexuelles anales pour répondre aux attentes de la société ou faire plaisir à leur partenaire pourraient se sentir mieux armées pour dire non ».
2 commentaires
Arrêtez le sexe anal; passez donc au fist fucking…il n’y aura plus de problèmes d’IST/MST.
L’article ne précise pas en quoi cette pratique est plus dangereuse pour les femmes que pour les hommes . La question de l’incontinence urinaire ne s’applique pas à ce problème . Le risque pour les femmes est surtout que des germes présents dans le colon passent dans le vagin lors des jeux sexuels .