Les insomniaques de 45 à 85 ans voient leur santé se détériorer. C’est l’analyse de chercheurs canadiens qui ont étudié le sommeil de plus de 26.000 adultes pendant 3 ans.
Êtes-vous insomniaque ?
«L’insomnie ne se résume pas à se remuer et à se retourner dans son lit pendant un certain temps avant de s’endormir», explique Nathan Cross. Il est le co-auteur d’une nouvelle étude sur les insomnies parue dans la revue Sleep. «Le diagnostic repose sur des symptômes précis, comme une difficulté à trouver le sommeil ou à rester endormi, ou encore des réveils précoces au moins trois nuits par semaine sur une période de trois mois.»
Troubles de la mémoire et anxiété
Selon l’étude canadienne, les insomniaques courent un risque accru de :
- troubles de la mémoire,
- anxiété et dépression,
- apnée du sommeil.
Tabagisme et surpoids
Les chercheurs canadiens ont aussi confirmé que les insomniaques ont une plus forte prévalence de tabagisme et un IMC plus élevé.
Diagnostic tôt pour préserver une bonne santé
Nathan Cross, co-auteur, rappelle l’importance du diagnostic précoce et de la prise en charge des insomnies. «Il existe des traitements pour remédier aux troubles du sommeil comme l’insomnie. Le traitement approprié pourrait constituer une mesure importante de prévention du déclin cognitif et contribuer à réduire le risque de démence à un âge avancé.»
Source : Journal Sleep (en anglais)