184 citoyens tirés au sort ont réfléchi à la question de la fin de vie : l’euthanasie et le suicide assisté. Ils viennent de rendre leur conclusion. Qu’ont-ils dit ? Qu’est-ce que cela va changer ?
La convention citoyenne s’est positionnée
104 Français ont été tirés au sort pour intégrer une convention citoyenne sur la question de l’euthanasie et du suicide assisté. Ils ont rencontré une soixantaine d’experts. Après trois mois de travail, ils viennent de rendre leurs conclusions. «Après en avoir largement débattue, la majorité de la convention s’est prononcée en faveur de l’ouverture à l’aide active à mourir», déclare l’un des citoyens. 76% ont voté pour, 23% contre.
Un sujet «extrêmement sensible»
Jean-Marcel Mourgues est vice-président du Conseil national de l’Ordre des Médecins. Au micro de Franceinfo, il a souligné combien le sujet de la fin de vie «est extrêmement sensible». Pour lui, deux points font consensus en faveur d’une évolution de la loi Claeys-Leonetti sur la sédation continue à un stade terminal de la maladie. Ces deux points appelés à évoluer sont :
- la clause de conscience (chaque médecin peut faire valoir sa clause conscience)
- la mise à disposition de moyens pour une réelle application de la loi.
Que les patients puissent décider de leur fin de vie
Actuellement, le patient peut être plongé dans une sédation profonde jusqu’au décès si les médecins le décident. Le patient ou les proches ne peuvent pas en prendre la décision. C’est un point que souhaite faire évoluer la convention citoyenne : que le choix de fin de vie revienne au patient.
2 commentaires
Merci aux 184 citoyens. Et que le choix de fin de vie revienne au patient!
Bonjour, Nous sommes sur la terre par choix de nos parents qui ont décidé de nos faire et nous avons essayé chacun de faire ce que nous avons pu. Il est primordial que nous puissions décider du moment opportun pour partir sans traîner comme des zombies dans une Ehpad.