Les écarts d’espérance de vie entre les départements ruraux et ceux urbains se creusent depuis trente ans. Mais où vit-on le plus longtemps : à la ville ou à la campagne ?
Deux ans d’espérance de vie en moins
France Bleu dévoile, jeudi, une étude de l’Association des maires ruraux de France (AMRF) constate un écart de deux ans d’espérance de vie chez les hommes et d’une année pour les femmes. Cette espérance de vie est calculée à la naissance en 2021.
On vit le plus longtemps à…
Contrairement aux idées reçues, c’est à la ville où l’on vit le plus longtemps. L’étude parle de «bassins de vie» urbains en opposition à des bassins de vie ruraux qui peuvent comprendre des petites villes. Selon l’association des maires de France, l’espérance de vie des hommes est de 80,2 ans dans les départements hyper-urbains contre 78,8 ans dans les départements hyper-ruraux. Chez les femmes, l’espérance de vie est de 85,7 ans en milieu hyper urbain contre 84,9 ans dans les milieux hyper ruraux.
L’importance des services de santé
Cette étude permet à l’association des maires ruraux de relancer le chantier de l’égalité d’accès aux soins. L’association appelle à une «refondation de la démocratie sanitaire». D’ailleurs, elle a réuni 35 réseaux de professionnels de santé et d’élus pour présenter des propositions de solutions concrètes.
Étudiants en santé dans les déserts médicaux
Les professionnels de santé, médecins généralistes ou spécialistes, pharmaciens, dentistes ou infirmiers s’installent dans les territoires qu’ils connaissent. Les maires des campagnes souhaitent ainsi encourager les étudiants en santé à faire leurs stages dans leur territoire grâce à des aides concrètes. Cela pourrait être le cas, par exemple, d’une aide au transport ou d’un hébergement.
Un commentaire
Attendre la mort, bourré de médocs ou vivre dans des déserts médicaux, c’est tout ce que le monde d’aujourd’hui et la pensée unique proposent…
Les propositions contre cette déchéance médicale ne reste que du bla bla sans effet depuis 30 ans et avec la complicité des syndicats de médecins ; on entretient le numérus clausus en rallongeant les années d’études, on trouve toujours quelque chose. En vérité, le gouvernement n’aime pas la ruralité, elle ne vote pas bien !