La Haute autorité de santé vient d’autoriser l’accès précoce au test salivaire pour diagnostiquer l’endométriose. Une première étape avant le remboursement généralisé.
Diagnostiquer l’endométriose grâce à un test innovant
La Haute Autorité de santé (HAS) a proposé le 8 janvier dernier que le test salivaire visant à diagnostiquer l’endométriose, soit accessible et remboursé. Un accès exceptionnel appelé accès précoce. Si l’Agence nationale du médicament (et des dispositif médicaux) suit la recommandation de la HAS, ce test sera remboursé pour les femmes de plus de 18 ans dans le cadre d’un forfait dit « innovation ».
Ce test coûte 800 euros en Suisse
Ce test salivaire a été développé par une société française, installée à Lyon : Ziwig. Ce test, nommé Endotest, est rapide avec un résultat en quelques jours et une efficacité de l’ordre de 95%, selon les premières études réalisées. Une efficacité qui a un coût. Commercialisé en Suisse, l’Endotest coûte 800 euros.
Prise en charge du test contre participation à une étude
La HAS souhaite que la prise en charge de l’Endotest soit « conditionnée » à la participation à de nouvelles études afin d’évaluer «son utilité clinique dans la pratique courante» avant un éventuel remboursement généralisé.
L’endométriose touche une femme sur 10
L’endométriose est une maladie chronique. Une femme sur dix est concernée. L’errance diagnostic est longue, de 7 ans en moyenne. « Réduire ce délai à quelques jours grâce à un test salivaire destiné à des femmes symptomatiques constituerait une révolution», selon les propos du fondateur de Zwig, rapporté par Franceinfo.