La pandémie et les confinements ont décalé des rendez-vous médicaux et retardé le diagnostic de plusieurs cancers. C’est le cas d’un cancer en particulier : le cancer de la peau.
Le cancer de la peau est celui qui augmente le plus en France
Le cancer de la peau est celui «pour lequel le nombre de nouveaux cas par an augmente le plus avec +2% par an entre 2010 et 2023 chez les hommes comme chez les femmes», constate l’Institut national du cancer. Avec 17 922 cas en 2023, il touche autant d’hommes que de femmes. «L’âge médian au diagnostic est de 68 ans chez les hommes et 62 ans chez les femmes», précise l’Institut.
En 2020, il y a eu plus de 100 000 nouveaux cas de mélanome dans l’UE et plus de 16 000 décès, selon le système européen d’information sur le cancer (ECIS) .
Des retards du diagnostic mortels
Avec le Covid et les confinements, les opérations de dépistages ont été annulés, les consultations reportées et les traitements médicaux retardés. «Comme de nombreuses personnes manquaient leurs rendez-vous pour détecter ou traiter un cancer de la peau, leur cancer a progressé vers un stade ultérieur, ce qui a entraîné des soins plus coûteux et un plus grand risque d’échec du traitement », a déclaré le Dr Kaustubh Adhikari. Il est généticien statisticien à l’University College de Londres et co-auteur de l’étude.
Étude menée sur cinq pays européens
Selon une étude menée en Suisse, en Italie, en Belgique, au Royaume-Uni et en Hongrie, les retards dans le diagnostic et le traitement du cancer de la peau dus aux restrictions liées au COVID-19 a entraîné la perte de 100 000 années de vie et un coût de 7,1 milliards d’euros en UE, rapporte Euronews.
Le coût de 7,1 milliards d’euros en Europe est indirect, calculé par les arrêts maladie, les pertes de productivité et à la mortalité prématurée.
Un commentaire
Ne nous voilons pas la face, tout cela était voulu !
En cas de réelle épidémie, on ne confine que les gens malades, pas les gens sains !