Ne pas boire d’alcool ou très peu a des répercussions positives pour la santé. Des chercheurs français ont listé tous ces bénéfices durables à l’occasion du Dry January. Les voici.
Réussir un challenge
Avez-vous déjà réussi à tenir un challenge jusqu’au bout ? En 2024, plus de 4,5 millions de personnes ont relevé le défi du Dry January. 61% des personnes ont réussi à s’y tenir jusqu’au dernier jour.
Le concept du Dry January : ne pas boire d’alcool ou très peu. Des chercheurs lyonnais, du centre hospitalier Le Vinatier ont en profiter pour observer les effets positifs de ce challenge sur le corps humain.
Un meilleur sommeil
Le premier effet bénéfice est l’amélioration du sommeil. L’étude française a confirmé les résultats d’une étude britannique de 2018. Cette dernière a démontré un impact direct de l’arrêt de la consommation d’alcool sur le cycle de sommeil. Cet impact concerne surtout la phase du sommeil paradoxal qui permet la récupération et la consolidation de la mémoire. «Le sommeil a une incidence sur une large partie de notre santé et de notre vie. Mieux dormir permet d’être plus concentré au travail par exemple et d’avoir plus d’énergie», ajoute l’étude britannique relayée par Franceinfo.
Regain d’énergie
Autre effet constaté sur la santé d’une consommation moindre d’alcool : plus d’énergie et une meilleure concentration. « Résultat le plus important, la consommation d’alcool diminue plusieurs mois après le défi», a souligné sur RMC Louis-Ferdinand Lespine. Il est l’auteur de l’étude, psychologue et chercheur en psychiatrie et en addictologie. «Trois mois après le Dry January, près de deux tiers ont diminué leur consommation d’alcool que ce soit en fréquence ou en quantité», précise l’étude.
L’alcool, un sujet tabou en France ?
«On sait très bien que les lobbys de l’alcool sont très puissants en France, que c’est un sujet encore tabou, qu’on ne touche pas à l’alcool», déclare sans ambiguïté le psychologue lyonnais. En France, 49 000 personnes meurent à cause de leur consommation d’alcool selon le ministère de la Santé.