L’épidémie de bronchiolite enregistre des passages aux urgences à des niveaux inédits «depuis plus de 10 ans». Face à des services débordés, les hôpitaux peuvent déprogrammer des opérations non urgentes.
Déprogrammation des opérations au niveau national
Face à l’’épidémie de bronchiolite sans commune mesure depuis 10 ans, le ministre de la Santé, François Braun, a annoncé le 9 novembre le plan blanc dans tous les hôpitaux de France. Le plan blanc permet de déprogrammer des soins et des opérations non urgentes pour libérer des équipes de soignants et des lits.
La plus forte épidémie depuis 10 ans
Santé publique France alerte sur la situation de l’épidémie de bronchiolite en France. L’Agence note des «passages aux urgences et d’hospitalisations pour bronchiolite très élevés et à des niveaux supérieurs à ceux observés aux pics épidémiques depuis plus de 10 ans», dans son bilan hebdomadaire.
Nouveau-nés en détresse respiratoire
Partout en France des nouveau-nés de quelques semaines arrivent aux urgences en détresse respiratoire. «Un bébé, âgé d’à peine un mois et déjà hospitalisé depuis 15 jours à Vandœuvre-lès-Nancy (Meurthe-et-Moselle), n’arrivait plus à respirer», rapporte Franceinfo. «Cette année, l’épidémie de bronchiolite est précoce et intense. Chaque jour, entre 15 et 20 nourrissons sont hospitalisés au CHU de Nancy», précise le média radio.
Bébé transférés
Dans la semaine du 31 octobre au 6 novembre, 6 891 enfants de moins de deux ans sont passés aux urgences pour bronchiolite, soit une hausse hebdomadaire de 7%, 2 337 enfants furent hospitalisés. En Ile-de-France, face à la saturation des services hospitaliers pédiatriques, les bébés sont transférés dans d’autres hôpitaux.