Le taux de fertilité baissera quasiment partout dans le monde d’ici 2100. Une baisse qui concernera 97 % des pays. Dans quel pays la fécondité restera élevée ? Comment la France se situe-t-elle ?
97% de baisse de fertilité d’ici 2100
Le chiffre est glaçant : la baisse de fertilité concernera 97% des pays dans le monde d’ici 2100 selon une étude publiée dans la revue scientifique The Lancet. Ces taux de fécondité seront trop faibles pour remplacer les générations précédentes.
En dessous du niveau de remplacement
Selon cette étude, d’ici 2050, 155 sur 204 pays (soit 76 %des pays) seront en-dessous du niveau de remplacement de la fécondité. L’indice de fécondité sera de 1,8 en 2050. « Le niveau de remplacement est atteint lorsque les femmes ont environ 2,1 enfants dans les pays développés», rappelle l’Ined.
D’ici 2100, l’indice de fécondité baissera à 1,6. La grande majorité des pays et territoires (198 sur 204 pays)seront en-dessous du seuil de remplacement.
La France s’en tire bien
Le taux de fécondité en Europe Occidentale, selon les chercheurs, devraient tomber à 1,37 en 2100. Le taux sera légèrement supérieur en France, au Danemark, en Islande et en Allemagne avec des taux de fécondité entre 2,09 et 1,40 à la fin du siècle.
Bébés rares au Népal et au Bangladesh
Selon les projections de cette étude, le taux de fécondité passera en-dessous de 1 par femme dans 13 pays, dont le Bangladesh, le Népal et l’Arabie saoudite.
Une fécondité toujours élevée dans 6 pays
D’ici 2100, six pays et territoires sur 204 auront un taux de fécondité dépassant les 2,1 naissances par femme. Il s’agit de les Samoa, la Somalie, le Royaume de Tonga, le Niger, le Tchad et le Tadjikistan).
2 commentaires
La conclusion de cet article pourrait être que les préoccupations malthusiennes quant à la régulation de la population mondiale seront résolues sans nécessiter des conflits guerriers majeurs. De plus, on peut noter que les démographes semblent les seuls chercheurs à ne pas vouloir trouver d’explications aux faits qu’ils observent, laissant à chaque lecteur ce choix. Cependant il est certain que la stérilisation par le changement de genre, le refus de l’enfant par crainte de l’avenir ou les perturbateurs endocriniens de toutes origines ne seront pas étrangers à cette évolution néfaste.
Espérons que la planète sera encore habitable d’ici là.
dans une trentaine d’années malheureusement 90 % des zones propices à la vie humaine auront disparues.