56 000 jeunes de 16 à 24 ans ont été invités à se faire vacciner contre la méningite, par l’agence de santé d’Auvergne-Rhône-Alpes. Cette annonce a été faite après qu’une personne soit décédée. Deux autres sont dans un état grave. 12 cas de méningites ont été recensés dans la région en u an.
Les méningites d’origine bactérienne sont plus graves
Si on ne peut pas parler d’épidémie à grande échelle, la situation inquiète tout de même les autorités sanitaires. Depuis juin 2021, 12 adolescents et jeunes adultes ont été touchés par une nouvelle forme de méningite à méningocoque B, en Auvergne-Rhône-Alpes. C’est pourquoi, l’agence régionale de santé (ARS) demande à ces 56 000 personnes jeunes de 16 à 24 ans de se faire vacciner. On demande aussi aux parents d’enfants de 0 à 2 ans sont aussi appelés de parler à leurs médecins de la vaccination.
Pour les adolescents et les jeunes adultes, le vaccin se fait en deux doses. Il faut aussi une piqure de rappel pour les bébés. Le vaccin peut être effectué par le médecin généraliste en centre de vaccination, ou à la pharmacie. Cette dernière permet d’éviter de développer des formes sévères de la maladie, mais n’empêche pas la transmission des méningocoques, concernant les méningites d’origine bactérienne. Ces dernières sont bien plus graves que celles d’origine virale, avec un taux de mortalité autour de 10 %.
Un nouveau variant mal cerné
« La situation était sous surveillance jusqu’à présent. Mais nous avons été obligés de réfléchir à une mise en œuvre d’actions spécifiques, parce que le seuil et l’incidence de ces infections invasives à méningocoque B étaient trop élevés », explique Anne-Sophie Ronnaux-Baron, de l’ARS Auvergne-Rhône-Alpes, sur France 3. L’augmentation des cas récence est liée à un nouveau variant de la maladie, encore mal cerné.
Les symptômes sont identiques à ceux d’autres méningites : forte fièvre, vomissements accompagnés d’importants maux de tête et une raideur de la nuque ainsi que des courbatures. En cas de purpura, ces taches rouges ou violettes, les urgences doivent immédiatement être prévenues. En effet, le purpura est le signe d’hémorragies sous la peau et présente un risque septique grave.
Enfin, la méningite bactérienne se transmet par les postillons et par la salive. Porter un masque limite donc les risques.
2 commentaires
Et encore un !
Décidément, on n’en a pas fini avec ces épidémies, qui rapportent gros aux labos avec tous ces vaccins !
Mieux vaut prévenir que guérir .