Sept ans avant le début des symptômes, les montres connectées pourraient détecter la maladie de Parkinson. C’est ce qui ressort d’une étude britannique menée auprès de plus de 100.000 personnes.
Parkinson touche les fonctions motrices
272 500 Français sont atteints par la maladie de Parkinson. 25 000 nouveaux cas se déclarent chaque année. Cette maladie est neurodégénérative, avec la disparition progressive de certains neurones dans le cerveau. Parkinson se caractérise par une diminution des fonctions motrices : ralentissement des gestes, rigidité des membres, tremblements, écriture de plus en plus petite.
Une montre qui enregistre la vitesse des mouvements
Des chercheurs britanniques ont eu l’idée de poser des trackers au poignet de 103 712 personnes sous forme de montre connectée. Cette montre a enregistré la vitesse moyenne de leurs mouvements tout au long de la journée. L’hypothèse de départ des chercheurs était d’identifier précocement la présence de la maladie de Parkinson grâce à la vitesse de leurs mouvements.
La montre identifie les personnes à risque
Selon l’étude publiée par les chercheurs de l’université de Cardiff, les personnes « significativement » plus lentes dans leurs mouvements, entre 7 heures du matin et minuit, étaient plus à risque de développer la maladie de Parkinson des années après. Si la montre connectée ne détermine pas avec certitude les personnes malades, elle pourrait aider à identifier celles les plus à risque.
Détecter 7 ans avant les premiers symptômes
«En utilisant ce type de données, nous serions potentiellement en mesure d’identifier les individus aux tout premiers stades de la maladie de Parkinson au sein de la population générale », souligne le Dr Cynthia Sandor. Elle a dirigé cette étude du UK Dementia Research Institute de l’Université de Cardiff. «Nous avons montré ici qu’une seule semaine de données capturées peut prédire des événements jusqu’à sept ans dans le futur», ajoute-t-elle.
Source : Université de Cardiff