Chaque hiver, près d’un nourrisson sur trois est touché par la bronchiolite. Cette année, un espoir est né avec le traitement préventif Beyfortus. Cependant, une ombre plane sur cette lueur d’espoir : la pénurie. Les régions comme l’Ile-de-France, la Bretagne, et même des territoires d’outre-mer comme la Guadeloupe, sont déjà en phase épidémique. Face à une demande parentale croissante, les doses de cet anticorps monoclonal se raréfient.
La cause de la pénurie
Vous vous demandez sûrement pourquoi une telle pénurie ? La réponse est simple : une sous-estimation de la demande.
Le ministère de la Santé, en se basant sur le taux d’adhésion des parents à d’autres vaccins, avait commandé 200 000 doses de Beyfortus entre mai et juin. La demande actuelle est de 500 000 doses. Mais ne vous inquiétez pas, des solutions sont en cours. Des doses supplémentaires ont été commandées et devraient être livrées courant novembre.
La « surpriorisation » : une nécessité
Face à cette pénurie, une « surpriorisation » a été mise en place pour protéger les bébés les plus à risque. Parmi eux, les prématurés, les nourrissons de faible poids à la naissance, ou ceux ayant une fratrie fréquentant régulièrement des lieux publics.
Si vous êtes parent, il faut comprendre que cette mesure comme celle de trier les maternités vise à protéger les plus vulnérables. Pour les autres, il est essentiel d’adopter des mesures de distanciation sociale et de protection pour éviter la propagation du virus.
Malgré les défis, des efforts sont déployés pour garantir la sécurité de nos nourrissons. Avec la nouvelle livraison de Beyfortus et la mise en place de la « surpriorisation », l’espoir demeure. Vous, en tant que parent ou proche, avez également un rôle à jouer en adoptant les bonnes pratiques pour protéger nos tout-petits.