Les soignants des urgences à l’hôpital ne sont pas les seuls à se battre au quotidien contre le manque de moyens et de personnels. Les psychiatres dénoncent aussi un système qui s’écroule et annonce une grève.
«L’effondrement est proche !»
Ils sont à bout. Quatre syndicats des psychiatres publics appellent à la grève le 28 juin prochain. «Jamais dans son histoire, depuis la Libération, la psychiatrie n’a connu un tel danger» écrivent les quatre syndicats dans un communiqué commun. Ils parlent d’un système de soins qui «s’effondre littéralement». «Nous ne sommes plus en capacité d’assumer les missions de service public qui sont les nôtres».
Des conséquences dramatiques pour les familles
Moins de personnels et moins de moyens alors que la demande ne fait qu’augmenter. La psychiatrie publique englobe aussi les centres médicopsychologiques (CMP). Ces derniers aident les familles pour le suivi d’enfants et d’adolescents qui ont des troubles du comportement ou des troubles de l’apprentissage. Aujourd’hui, le délai est si long pour obtenir une place dans l’agenda des professionnels de santé que beaucoup de familles baissent les bras.
Des bureaux font office de chambres
Les hôpitaux de jour ou les centres d’accueil thérapeutique à temps partiel (CATTP) manquent de lits et de personnels. Des unités d’hospitalisation ferment. Les urgences sont engorgées, «les patients en attente demeurent alors sur des brancards ou dans des bureaux transformés en chambres», écrivent les médecins psychiatres.
Des équipes épuisées
Comme le reste des soignants du service public, les équipes en psychiatrie sont épuisées. Les syndicats constatent une perte de sens pour les soignants qui se sentent abandonnés.
Les quatre syndicats signataires du communiqué et de l’appel à la grève sont : Intersyndicale de la défense de la psychiatrie publique, Syndicat des psychiatres d’exercice public, Syndicat des psychiatres des hôpitaux, Union syndicale de la psychiatrie.
Un commentaire
Bonsoir
J’ai été suivi pendant 21 ans, par un psy envers qui j’ai beaucoup d’estime et d’admiration, hélas pour moi il est partis en retraite qu’il avait bien gagné, car je me sens beaucoup mieux dans ma tête, mais j’ai encore besoin de consulter envers un autre psy seulement pour renouveler mon traitement et parler, mais ce métier qui est une vocation et un investissement de la part du médecin qui écoute les gens et essaie de les aider car on à tous besoin de parlez mais écoutez et comprendre est un art, je comprend leur désarroi car comment peut-on aidez les gens, les conseiller, les assistés on leur en demande de trop, ils sont surbookés ont un carnet de rendez-vous remplis, on est dans une société ou le mal de vivre nous pèsent trop et c’est pas finis.