Sur le front de la lutte contre le tabagisme, la France fait un pas de plus. Élisabeth Borne, la Première ministre, a récemment annoncé une mesure choc : l’interdiction des puffs. Ces cigarettes électroniques jetables, aux couleurs vives et aux saveurs sucrées, sont dans le viseur du gouvernement. Mais pourquoi cette décision et comment la France se positionne-t-elle par rapport à ses voisins européens ?
Les puffs : Un danger pour les adolescents
Avant de vous lancer dans l’achat d’une de ces cigarettes électroniques, sachez que leur cible principale semble être les adolescents. Avec des saveurs rappelant les friandises (marshmallow, ice candy, choco noisette…), des emballages colorés et un prix attractif (entre 8 et 12 euros pour 500 bouffées), il est facile de comprendre l’attrait. Pourtant, la cigarette électronique est interdite aux mineurs depuis 2013.
L’Europe dit non aux puffs
La France n’est pas la première à s’inquiéter. L’Allemagne, la Belgique et l’Irlande ont déjà pris des mesures similaires. Ces petits tubes, arrivés en France fin 2021, proposent un certain nombre de bouffées avec un taux de nicotine pouvant aller jusqu’à 20 mg/ml.
Les conséquences du geste
Élisabeth Borne insiste : même si ce n’est pas de la nicotine, le geste est là. Les jeunes s’habituent et cela peut les conduire vers le tabagisme. Une préoccupation partagée par l’ancien ministre de la Santé, François Braun, qui avait déjà évoqué une interdiction imminente des puffs. Mais au-delà de la santé, il y a aussi une question environnementale. Ces produits jetables sont en plastique et contiennent une batterie au lithium non recyclable.
Et le prix du tabac ?
Si vous vous demandez si cette mesure sera accompagnée d’une hausse du prix du paquet de cigarettes, la réponse est non. Le prix restera stable en 2024. Cependant, Élisabeth Borne rappelle que le tabac est responsable de 75.000 décès par an en France. Un chiffre alarmant qui souligne l’importance de la lutte contre le tabagisme.