Les sols des chambres d’hôpital sont rapidement et fréquemment contaminés par des bactéries résistantes aux antibiotiques dans les heures qui suivent l’admission du patient. Cela créé une voie de transfert d’organismes potentiellement dangereux vers les patients, selon une étude publiée dans la revue Infection Control & Hospital Epidemiology .
Bactéries voyageuses
Les bactéries ne restent pas sur le sol, elles « voyagent » du plancher au patient malgré les efforts de nettoyage et de désinfection. C’est ce qui ressort de l’étude épidémiologique hospitalière du Centre médical de Cleveland (Etats-Unis). « L’hygiène des mains est essentielle, mais nous devons développer des approches pratiques pour réduire les sources sous-estimées d’agents pathogènes afin de protéger les patients », souligne le Dr Curtis Donskey, auteur principal.
Quand le Staphylococcus aureus s’invite
Les chercheurs ont étudié la contamination dans les chambres d’hôpital de 17 patients nouvellement admis afin d’identifier le moment et la voie de transfert des bactéries dans les chambres des patients. Avant les tests, les chambres ont été soigneusement nettoyées et désinfectées et tous les patients ont été dépistés négatifs au Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline (SARM).
Les chercheurs ont ensuite collecté des cultures une à trois fois par jour auprès des patients, de leurs chaussettes, de leurs lits, ainsi que de sections clés du sol. Près de la moitié des chambres ont été testées positives pour le SARM dans les 24 premières heures. La contamination a souvent commencé sur les sols, mais s’est finalement déplacée vers les chaussettes, la literie et les surfaces voisines des patients, ont constaté les scientifiques.
Source : revue Epidemiology
6 commentaires
Résultat de l’externalisation des services de nettoyage des sols à l’hôpital, non remplacement de ces personnels en sous effectifs chroniques, qui ne peuvent effectuer un nettoyage complet ; logique comptable. Venez donc voir les escaliers de l’hôpital de Bicêtre porte 78 : ils sont noirs de crasse. Je n’ai jamais vu une seule fois le nettoyage s’y faire depuis plusieurs années que j’y travaille. Une honte, un scandale et évidemment que cela contribue à la diffusion des maladies…
Bonjour
J’ai eu une infection 6 semaines après une opération cérébrale, j’ai eu deux bactéries de peau, met il possible de réclamer des dommages à l’hôpital, sachant que j’ai vu très peu d’entretien dans les chambres et surtout pas le we-end, si la réclamation pouvait faire avancer les choses au niveau de l’entretien des chambres et des soignants.
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En effet, externalisation de l’hygiène et de la propreté. Les prix sont tellement tirés que pour rentabiliser le « chantier » on diminue le nombre de salariés. Ensuite, il est quasiment impossible de trouver du personnel sachant lire et écrire correctement le français, donc les consignes préventives de lavage des mains et du matériel sont bâclés d’où la propagation des virus et bactéries. D’autres part les protocoles ne sont pas respectés et les contaminations croisées s’en donnent à cœur joie . L’état d’esprit des équipes de nettoyage et désinfection sont soumis à des dissensions entre ethnies et tout part à vau-l’eau. Plus des cahiers des charges parfois incomplets donc des zones non entretenues. C’est comme la nourriture, on tire les prix, donc au lieu du service haut de gamme on obtient du tout-venant. Ça ne va pas s’arranger.
Lorsqu’il y a des agents qui font parfaitement leur travail (poignets de porte,dessus des placards)on les vire
Je l’ai vu et pourtant,ils étaient très dynamiques.Il faut voir la couleur de l’eau dans les seaux .Une horreur !!!
La France se découvre. Il suffit de passer son doigt sur la lampe au-dessus du lit pour comprendre que ce sont des nains cérébraux qui font le ménage car on a que ce qu’on paie.