Incivilités, manque de temps pour exécuter leurs missions, travail non reconnu… 52 % des professionnels de santé déclarent que leur travail «génère un niveau de stress inacceptable». C’est plus que les autres professions.
Missions utiles mais manque de reconnaissance
La Mutuelle nationale des hospitaliers vient de rendre public son nouveau baromètre réalisé par Odoxa. Si 95 % des soignants interrogés ont le sentiment «de faire un travail utile» et 93 % d’exercer un job «intéressant», ils pointent également le manque de reconnaissance. En effet, seul un quart d’entre eux estime que leur travail est reconnu à sa juste valeur contre 46 % des Français.
Changer de métier
Deux tiers des actifs hospitaliers confient qu’ils ont déjà envisagé de changer de voie professionnelle depuis deux ans. D’ailleurs, seuls 17 % des professionnels conseilleraient à leurs enfants de devenir aide-soignant, 19 % des infirmiers, et 29 % médecin hospitalier.
Incivilités et agressions
Les soignants subissent davantage que les autres actifs des insultes, menaces, incivilités ou des agressions physiques. 55 % des infirmiers et aides-soignants interrogés ont subi une agression physique récemment. Enfin, leur vie personnelle et familiales pâtissent du stress et des mauvaises conditions de travail. L’équilibre entre vie professionnelle et familiale est leur deuxième revendication après l’augmentation des salaires.