D’après la dernière étude menée par les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies américains (CDC), le virus de la variole de singe pourrait survivre jusqu’à 15 jours sur les surfaces contaminées.
Vigilance avec la literie
Pour rappel, la maladie se transmet par contact direct avec les lésions cutanées ou les muqueuses d’une personne malade, mais aussi par les gouttelettes ou lors de rapports sexuels. Mais selon cette étude, il semblerait donc que le virus peut aussi se transmettre via les objets et les surfaces, durant 15 jours. Pour leurs recherches, les scientifiques ont analysé les prélèvements de 31 surfaces et objets touchés par une personne malade de la variole du singe. 27 des surfaces sur les 31 étaient contaminées durant deux semaines.
Comme le malade passait la majorité de son temps allongée ou à se reposer, « il est donc probable que seuls les objets se trouvant sur ou près du lit et des canapés ont permis de détecter le virus viable. Les résultats de cette étude démontrent la nécessité de prendre des précautions particulières lors de la manipulation de la literie, des vêtements ou des serviettes d’une personne atteinte de la variole du singe », précise l’étude.
Les surfaces poreuses plus risquées
Par ailleurs, la charge virale n’est pas la même sur les différentes surfaces analysée. Les surfaces poreuses, comme la literie ou les vêtements, ont un risque plus élevé d’exposition au virus, soit 60 %, contre 5 % pour les surfaces non poreuses.
Les auteurs de l’étude expliquent également que lorsqu’il y a d’autres occupants dans une maison ou des visites, les personnes atteintes ne doivent pas partager leur lit, vêtements, serviettes, ou les espaces de sommeil et de vie. « Les environnements peuvent être contaminés par le virus de la variole du singe, par exemple lorsqu’une personne infectée touche des vêtements, du linge de lit ou de toilette, des objets, des appareils électroniques et des surfaces. Une autre personne qui touche ces objets peut être infectée à son tour », complète l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Un commentaire
Je l’ai dit hier j’en était sur