Une étude de grande ampleur menée auprès de 200.000 Britanniques, montre qu’à chaque 10% de nourriture ultra-transformée supplémentaire, le risque de cancer augmente. Qu’appelle-t-on nourriture ultra-transformée ? Quel est le sur-risque de cancer ?
Sur-risque de 19% de cancer des ovaires
«Chaque augmentation de 10% de la consommation de nourriture ultra-transformée est associée à une incidence accrue de n’importe quel cancer de 2%» expliquent les scientifiques britanniques de l’Imperical College de Londres. Leurs travaux viennent d’être publiés dans la revue eClinicalMedicine. Ils alertent notamment sur le sur-risque de cancer des ovaires de +19% à cause des aliments ultra-transformés.
Près de 200.000 personnes suivies sur 10 ans
L’Imperical College de Londres se targue de fournir de l’étude la «plus complète» sur le sujet. En effet, le régime alimentaire de 197.426 Britanniques âgés de 40 à 69 ans a été suivi sur 10 ans. La consommation moyenne d’aliments ultra-transformés était de 22,9% dans l’alimentation totale. En 10 ans, 15.921 d’entre eux ont développé un cancer, et 4009 en sont morts.
C’est quoi les aliments ultra-transformés ?
Les aliments ultra-transformés contiennent des ingrédients qui ne se retrouvent pas naturellement comme les additifs. Ils sont ajoutés pour augmenter la durée de conservation ou pour rehausser la saveur. Ce sont, par exemple, les plats surgelés, certaines céréales du petit-déjeuner, des biscuits, des soupes instantanées ou des boissons gazeuses et énergisantes.
Comment reconnaître une aliment ultra-transformé ?
Le premier réflexe est de regarder la liste d’ingrédients du produit. Plus cette liste est longue avec des mots complexes, plus le risque augmente de transformation. Ces mots peuvent être « sirop de glucose-fructose», «lécithine de soya», «isolat de protéine», etc. Lisez aussi la teneur en gras (lipides saturés ou trans) en sel (sodium) et sucre.
Source : The lancet