Une nouvelle hausse des prix des produits alimentaires est attendue dans les rayons des supermarchés en mars. Les industriels demandent une augmentation inédite alors que l’inflation était déjà de 12 % en 2022. Une hausse des prix au détriment de l’équilibre alimentaire…
Augmentation entre 10 et 18% en 2023
Les industriels exigent des augmentations inédites : + 10 % pour les cafés, + 15 % pour les huiles ou +18 % pour les conserves. Ils mettent en avant l’augmentation du coût de l’énergie, des matières premières et des transports. La grande distribution dénonce cette augmentation tarifaire qu’elle ne pourra pas absorber. La proposition de loi Descrozaille, examinée lundi 16 janvier à l’Assemblée nationale, défend les industriels face à la grande distribution dans les négociations commerciales. Ces négociations commerciales se clôturant au 1er mars, une augmentation est attendue au cours du mois de mars.
Les légumes frais : un luxe ?
Certains produits sont davantage concernés. En 2022, c’étaient les légumes frais qui ont accusé l’une des plus forte inflation avec + 33,9 % en 2022. Nicole Darmon, directrice de recherche à l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement, s’inquiète d’une alimentation équilibrée de plus en plus inabordable. Dans les colonnes de Midi Libre, elle explique que les fruits et légumes frais constituent le véritable marqueur «du statut socio-économique» des consommateurs – celle qui passe le plus souvent à la trappe chez les moins aisés, «et pas la viande comme on pourrait penser».
Inflation de 12,6% en 2022
L’inflation des produits alimentaires sur 2022 a été de +12% sur un an selon l’Insee. Les Français les plus modestes risquent de se tourner de plus en plus vers des produits ultra-transformés, moins chers mais aussi moins riches en fibres et vitamines.
#1 cabas pour un étudiant
Les étudiants font partie des Français les plus modestes. Une association a eu l’idée de créer des binômes de bénévoles et d’étudiants, les premiers financent un panier de course ou un repas à un étudiant de sa ville. Les binômes sont créés par proximité géographique à partir de la plateforme de l’association. «Dans ce cabas, on y met de l’alimentation, des produits d’hygiène, des produits essentiels, mais on y met aussi surtout de l’humain», explique Marion Dolisy Galz, fondatrice de l’association d’#1cabaspour1étudiant.
Un commentaire
Mais ce n’est pas comestible de l’humain voyons. Et de toute façon ça ne doit pas être très riche en fibres et en micronutriments.
*badum tss* …