Les enfants sont trop exposés au marketing alimentaire de la malbouffe. C’est ce que dénonce l’UFC-Que choisir avec six autres associations. Elles ont lancé une pétition intitulée « Éteignons la pub pour la malbouffe ! », téléchargeable sur le site de l’UFC. 88 % des publicités télévisées vues par les enfants concernent toujours des aliments caloriques : boissons sucrées, fast food, confiseries, chocolat ou céréales du petit déjeuner, elles aussi, chargées en sucre.
88 % des spots à destination des plus jeunes concernent des aliments de Nutri-Score “D” et “E”, c’est-à-dire les deux classements les plus défavorables du point de vue nutritionnel. L’UFC que choisir et six autres associations tirent la sonnette d’alarme.
Elles militent pour l’interdiction des publicités à destination des enfants d’aliments gras et sucrés. Une « loi de moralisation du marketing alimentaire », selon les termes de leur communiqué de presse pour les sports diffusés sur Internet et à la télévision.
Trop gras, trop sucrés, trop salés
Les spots publicitaires de produits trop gras, trop sucrés et trop salés concernent bien plus l’alimentation pour enfants que celle « tous publics ». En effet, l’UFC-Que choisir a calculé que la « malbouffe » représentait 88 % des publicités pour les enfants contre 43 % pour « tous publics ». Une absurdité dans la stratégie de l’éducation à une alimentation saine par les autorités sanitaires et le slogan des « 5 fruits et légumes par jour ».
Pour les associations de consommateurs et de parents, les familles doivent être mieux informées des risques d’une alimentation déséquilibrée sur la santé de leurs enfants. L’UFC a édité un petit guide de conseils nutritionnels concrets pour les parents sur chaque moment de consommation. A chaque repas ou collation, l’association a précisé le Nutri-Score de 114 aliments destinés aux enfants.
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