Qu’est-ce que la Leucoaraiose ?
La Leucoaraiose se caractérise par des anomalies d’imagerie des matières blanches, observées sous forme de zones hypodenses ou hyperintenses, prédominantes dans la zone périvertriculaire. Ces lésions sont principalement liées à des facteurs ischémiques-hypoxiques qui entraînent une atrophie axonale et une gliose consécutive. Cette pathologie connaît un intérêt particulier pour la recherche, notamment quant à son étiologie et ses corrélations cliniques, et s’observe fréquemment chez les personnes âgées.
Aspects cliniques de la Leucoaraiose
Bien que son pathogène ne soit pas entièrement élucidé, la Leucoaraiose est associée à diverses conditions telles que :
- l’âge avancé
- le genre féminin
- l’hypertension
- les maladies cardiaques
- le diabète de type 2
- des antécédents de tabagisme
Les patients atteints présentent des symptômes diversifiés, y compris des déficits moteurs, des troubles cognitifs, et sont à un risque accru d’accidents vasculaires cérébraux et de démences.
Imagerie de la Leucoaraiose
La Leucoaraiose peut être visualisée grâce à la tomodensitométrie (CT) et l’imagerie par résonance magnétique (IRM). Les lésions leucoaraïotiques sont typiquement multifocales ou diffuses et présentent des frontières peu distinctes sur les images de CT. Sur IRM, elles apparaissent hyperintenses. La sévérité de la Leucoaraiose peut être évaluée à l’aide de diverses échelles conçues pour la CT et pour l’IRM, telles que les échelles de van Swieten et de Fazekas.
Les lésions similaires à la Leucoaraiose peuvent apparaître chez des adultes atteints d’autres pathologies, y compris des maladies neurodégénératives et des états inflammatoires ou auto-immunes. Des classifications récentes des maladies des petits vaisseaux cérébraux ont été proposées, organisant ces affections selon leur étiologie.
Des études récentes continuent de confirmer l’importance de la Leucoaraiose et révèlent de nouvelles associations avec différents troubles, notamment des complications de nature cognitive suite à un accident ischémique léger. Les neurologues asiatiques apportent également de nouvelles perspectives concernant le lien entre la Leucoaraiose et les maladies des petits vaisseaux.
Celui-ci fournit un aperçu complet de la symptomatologie, des implications cliniques et des méthodes d’imagerie concernant la Leucoaraiose et d’autres anomalies radiologiques similaires affectant la matière blanche cérébrale. »
Source : ncbi.nlm.nih.gov