Les pays développés comme le Canada, les États-Unis et certains pays européens sont les plus touchés par les cancers du sein. Le risque d’avoir ce type de cancer augmente avec l’âge.
La bonne nouvelle : des chercheurs britanniques ont mis au point un nouveau type de test sanguin qui aiderait à prédire la récidive du cancer du sein, des années avant l’apparition des symptômes habituels. Explications.
Quels sont les facteurs de risque du cancer du sein ?
Le cancer du sein se traduit par une multiplication et incontrôlée des cellules mammaires anormales qui forment alors des tumeurs. Sans prise en charge précoce et adaptée, les tumeurs peuvent se propager dans l’organisme et avoir une issue fatale.
Les facteurs de risque du cancer du sein sont multiples :
- Le sexe : La plupart des cancers du sein affectent la femme. Bien que les hommes puissent aussi développer un cancer du sein, mais cela demeure très rare.
- Les antécédents familiaux : D’après l’institut national de cancer, près de 30% des cancers du sein se manifestent chez des femmes ayant des antécédents familiaux de cancers dont des cancers du sein.
- La génétique : Les mutations des gènes BRCA1 et BRCA2 augmentent considérablement le risque de cancer du sein.
- Tabac et alcool : Le tabagisme et la consommation d’alcool sont associés à un risque accru de plusieurs cancers, y compris le cancer du sein.
- Les rayonnements ionisants : L’exposition aux rayonnements ionisants peut augmenter les risques de cancer. Ils pénètrent dans les tissus et en endommager les cellules par la production d’atomes chargés positivement (ions).
Ce nouveau test détecte de minuscules quantités d’ADN cancéreux dans le sang
C’est une découverte « révolutionnaire » qui pourrait faire évoluer le dépistage du cancer du sein dans le monde. En effet, un essai a été effectué par des chercheurs britanniques de l’Institute of Cancer Research (ICR). Il s’agit d’un nouveau test sanguin qui aiderait à prédire la récidive du cancer du sein chez les patientes à haut risque des années avant que les tumeurs ne soient visibles sur les scans.
En France, le cancer du sein est le cancer le plus fréquent. Tous les deux ans, les femmes de 50 à 74 ans sont invitées à bénéficier d’une mammographie de dépistage gratuite. Dix ans après le premier diagnostic, 15 à 20 % de ces cancers récidivent.
Pour parvenir à ces résultats, les chercheurs ont analysé des prélèvements de sang provenant de l’étude de collecte d’échantillons ChemoNEAR pour détecter l’ADN tumoral libéré dans la circulation sanguine par les cellules cancéreuses. Par conséquent, ils sont parvenus à identifier toutes les patientes qui ont rechuté en détectant de très faibles niveaux de cancer dans le sang.
Ce dépistage précoce pourrait permettre de mettre en place un traitement plus rapide avant que la maladie ne progresse davantage.