Le 25 juin 2024, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a révèle que 2,6 millions de décès ont été imputables à la consommation d’alcool.
D’après Rapport de situation mondial de l’OMS sur l’alcool (Global status report on alcohol and health and treatment of substance use disorders), près de 400 millions de personnes dans le monde entier présentaient des troubles liés à la consommation d’alcool.
Quelles sont les conséquences de la consommation d’alcool sur votre santé ?
La consommation régulière d’alcool nuit gravement à la santé individuelle : il augmente le risque de maladies chroniques et de problèmes de santé mentale. En plus, les boissons alcoolisées entraînent chaque année des millions de décès , ce qui est une vraie tragédie.
Cette consommation a également un mauvais impact sur les familles et les communautés en augmentant l’exposition aux accidents et à la violence. Le Docteur Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS, incite à prendre toutes les mesures audacieuses pour réduire les effets négatifs de la consommation d’alcool et bâtir une société plus saine et plus équitable.
Les auteurs du rapport alertent qu’il y a d’agir plus vite au niveau mondial pour atteindre la cible 3.5 des objectifs de développement durable (ODD), d’ici à 2030, en diminuant la consommation d’alcool et en améliorant l’accès à un traitement de qualité des troubles liés à l’usage de substances.
Les jeunes sont de gros buveurs d’alcool en Europe
À l’échelle mondiale, la consommation d’alcool par personne a légèrement diminué, passant de 5,7 litres en 2010 à 5,5 litres en 2019. Toutefois en Europe, ce chiffre est bien supérieur aujourd’hui, 9,2 litres et dans la Région des Amériques (7,5 litres).
En 2019, 38 % des buveurs actuels avaient eu une « consommation occasionnelle de fortes quantités d’alcool », définie comme la consommation d’au moins 60 g d’alcool pur à une ou plusieurs reprises au cours du mois précédent, soit l’équivalent de 4 ou 5 verres de vin, bouteilles de bière ou verres de spiritueux. La consommation régulière de fortes quantités d’alcool était très répandue chez les hommes.
Et on commence tôt, 23,5 % de l’ensemble des jeunes de 15 à 19 ans étaient des consommateurs d’alcool au moment de l’enquête, les taux les plus élevés pour cette tranche d’âge étant enregistrés dans la Région européenne (45,9 %) et les Amériques (43,9 %).