Introduit en Europe par les GI en 1944, le chewing-gum est bien plus qu’un simple bonbon. Selon France info, les Français sont les deuxièmes plus gros consommateurs au monde de chewing-gum. Mais, connaissez-vous réellement la composition de cette petite friandise ?
70 % du chewing-gum, est constitué d’additifs
Le chewing-gum est constitué d’environ au moins douze additifs. Sa composition renferme 30 % d’une gomme élastique, appelé le polyisobutylène – le reste, 70 % du chewing-gum, ce sont des additifs, tels que des émulsifiants et des édulcorants.
On y trouve également des épaississants, des antioxydants, etc. Ce sont des substances chimiques qui vont exercer certaines fonctions technologiques spécifiques comme donner du goût, du plaisir à la mastication.
Pour donner un goût sucré au chewing-gum, les fabricants ajoutent des édulcorants qui peuvent être d’origine naturelle ou artificielle (saccharine, aspartame, sucralose, etc.).
Afin de ramollir la gomme et la rendre plus facile à mastiquer, on ajoute un agent de consistance, nécessaire au conditionnement et au conservation du chewing-gum.
Le dioxyde de titane (E171) et la carboxyméthyl cellulose (E466) sont aussi présents !
Avant son interdiction en 2022, l’additif alimentaire E171 ou dioxyde de titane était très utilisé dans les sucreries et les enrobages, et entre aussi dans la composition des chewing-gums.
Mais, le dioxyde de titane a été interdit dans l’Union Européenne car il pourrait peut engendrer une inflammation pulmonaire susceptible d’entraîner dans certains cas la cancérogénèse.
Le carboxyméthyl cellulose (E466), ce colorant blanchissant, est également présent dans ces gommes à mâcher et peut s’avérer néfaste. Promoteur de cancer, la consommation du carboxyméthyl cellulose en excès peut provoquer des troubles digestifs comme les diarrhées ou constipations.
De plus, en 2023, les résultats d’une étude de cohorte montrent qu’une consommation plus élevée en E466 est positivement associée à des risques plus importants de maladies cardiovasculaires et coronariennes . De ce fait, depuis 2022, il n’est plus autorisé dans les denrées alimentaires en Europe.