Alors que le nombre de tumeurs de cerveau est en augmentation chez les jeunes, est-il possible de s’en protéger en agissant sur les facteurs de risques ? Réponses d’un oncologue radiothérapeute.
Une étude faite par Santé publique France, réalisée avec l’Institut national du cancer et le soutien de la Ligue contre le cancer, en mars 2025, démontrait une augmentation du nombre de cancers chez les adolescents et les jeunes adultes.
Parmi les types de cancers, les glioblastomes, dont l’incidence a augmenté de 6,1% par an sur la période, soit une multiplication par deux du nombre de cas en vingt ans.
Le glioblastome est une forme de cancer du cerveau
Le glioblastome est une forme de cancer du cerveau ou de la moelle épinière. On estime qu’environ 3 500 nouveaux cas de glioblastome sont diagnostiqués en France chaque année. Ce cancer maligne touche en particulier les adultes de 45 à 70 ans avec une moyenne d’âge de 58 ans.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), un glioblastome est classé au niveau 4 de l’OMS, ce qui représente le degré de malignité le plus élevé.
Cet examen radiologique peut augmenter le risque !
Le principal facteur de risque confirmé pour le développement d’un glioblastome est une irradiation ancienne de la tête, utilisée pour traiter d’autres cancers (comme des radiothérapies crâniennes).
D’autres facteurs de risque ont été identifiés ou suspectés. Voici les principaux :
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Age avancé: Le risque augmente avec l’âge, en particulier après 50 ans. L’incidence maximale est généralement observée entre 60 et 75 ans.
- Prédispositions génétiques : Certaines maladies génétiques augmentent le risque de développer un cancer cérébral.