Selon une étude française, 95 % des adultes ne font pas assez d’activité physique. La cause principale : les écrans au travail, dans les transports en commun ou chez soi. Et vous, combien de temps passez-vous devant un écran chaque jour ?
Des Français pantouflards ?
95 % de la population est exposée à un risque de détérioration de la santé par manque d’activité physique. Car les Français passent trop de temps assis. C’est la conclusion d’une expertise de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) rendue publique mardi 15 février.
Les femmes sont moins actives
Toutes les activités physiques ont été mesuré :
- l’activité cardiorespiratoire : courir, faire du vélo, marcher à bonne allure…,
- le travail musculaire : fitness, tennis, natation…
- l’assouplissement yoga, gymnastique….
«Les femmes sont plus exposées au manque d’activité physique, 70 % d’entre elles étant en deçà de tous les niveaux d’activité identifiés pour être en bonne santé», souligne l’Anses.
38 % des adultes ne bougent pas pendant 8 h
La sédentarité atteint en moyenne sept heures par jour. Par sédentarité, les chercheurs englobent le temps passé assis sur son lieu de travail, dans les transports et devant un écran (téléphone, tv, ordinateur). 38 % des adultes passent plus de 8 heures sédentaires. Ce sont les moins de 45 ans et les adultes à faible niveau d’études qui sont les moins actifs.
Un impact sur la santé
Une activité physique insuffisante augmente le risque de maladies chroniques :
- Maladies cardiovasculaires,
- Maladies respiratoires,
- Diabète
- cancers, etc.
«La littérature montre qu’à partir de huit heures, les risques augmentent de 12 % pour la mortalité générale, de 22 % pour le risque de décès cardio-vasculaire, de 25 % pour la dépression », explique Irène Margaritis, auteure principale de l’étude.
Trop de télévision pas bon pour le cœur
Un sixième des adultes présente un risque de mortalité cardio-vasculaire 45 % plus élevé uniquement parce qu’il regarde trop la télévision. L’Anses rappelle qu’une activité physique régulière a un impact positif sur la santé en augmentant l’espérance de vie.
2 commentaires
Et tous les politiques qui veulent nous concentrer encore davantage dans des villes et dans des logements de plus en plus exigus pour des motifs plus ou moins écologiques, c’est bon pour le moral et la santé ?
Trés juste, on voit bien que dans villes dès qu’il y a quelques mètres carrés d’espace libre on bâtit des logements…les gens bougent forcément moins si on les entasse.