Les jeux d’argent et de hasard peuvent devenir une addiction. 1,3 millions de Français sont considérés comme des joueurs à risque. De quels jeux parle-t-on ? Quels sont les risques pour la santé ?
Des joueurs compulsifs
1,3 million de Français sont des joueurs dont la pratique est problématique, selon l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT) . Depuis 2020, les jeux de hasard et d’argent sont classés comme addiction comme les drogues ou l’alcool. Si le nombre de joueurs s’inscrit à la baisse, les pratiques sont toujours plus intensives. Selon l’OFDT, «les dépenses de jeux de Français ont augmenté de 12,5 %» entre 2014 et 2019.
Qui joue en France ?
En France, 21 millions de personnes jouent au moins une fois dans l’année. En 2019, 47,2% des 18-25 ans ont joué à un jeu d’argent ou de hasard. Les Français aiment particulièrement les jeux de tirage (30,7%), suivis des jeux de grattage (26,9%) et des paris sportifs (5,2%). Environ un tiers des joueurs adultes jouent au moins une fois par semaine.
Avez-vous un profil à risque ?
Les hommes jouent plus que les femmes puisqu’ils représentent 66 % des joueurs en France. Ainsi «être un homme, jeune et disposant d’un niveau d’éducation modeste accroît sensiblement la probabilité d’être un joueur problématique» souligne l’OFDT.
Comment savoir si on est « addict » ?
L’addiction au jeu a des similitudes avec les autres dépendances comme l’alcool ou la drogue : vous vous isolez de vos amis ou de vos famille, vous avez des troubles du sommeil ou des troubles de la concentration et des angoisses liées au jeu. Autres signes :
- vous cherchez désespérément à vous « refaire » après une perte,
- vous perdez la notion du temps car vous n’arrivez pas à vous arrêter de jouer,
- vous jouez par besoin et non pour le plaisir.
Accro aux jeux : se faire aider
Vous pouvez trouver des conseils pour vous faire accompagner sur le site joueurs-info-service. Ce site recense également les lieux d’accueil et de soin dans toute la France. En effet, les personnes qui souffrent d’une addiction au jeu sont prises en charge dans un centre de soin, d’accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA).