Plusieurs internautes dénoncent la présence de professionnels pratiquant des médécines parallèles.
Urinothérapie
Doctolib est accusée de promouvoir la médecine parallèle par ses utilisateurs. L’application a répondu dans une série de tweets, dimanche 21 août. « 97 % des praticiens utilisateurs de Doctolib sont référencés auprès du ministère de la Santé ». Selon l’application, 3 % des utilisateurs se trouvent dans « le domaine du bien-être ou du médico-social ». De plus, « leur activité est légale, mais ils ne sont bien sûr pas des professionnels de santé. Les (rendez-vous) avec ces praticiens représentent 0,3 % de la totalité des (rendez-vous) pris sur Doctolib ».
Tristan Mendès France, maître de conférence et membre de l’observatoire du conspirationnisme, dénonce avoir trouvé sur le site un praticien qui fait de « l’urinothérapie », pratique consistant à boire une partie de son urine. La plateforme répond « les pages des praticiens auxquels vous faites référence portent plusieurs fois, et dès le haut de la page, la mention : « Ce praticien exerce une profession non réglementée » ».
Des vérifications auront lieu
« Nous tenons à signaler qu’il est impossible pour un patient de prendre rendez-vous sur Doctolib chez un praticien non référencé par le ministère de la Santé sans avoir expressément cherché à le faire« , détaille encore Doctolib. L’application fera tout de même des vérifications sur les praticiens « dont les agissements seraient dangereux ou condamnables par la loi » et qui auraient été signalés sur les réseaux sociaux.
« La demande est là. Ce n’est pas à nous de dire si ces activités sont efficaces ou utiles. Elles sont légales, nous n’avons donc pas de raison d’empêcher les praticiens d’être inscrits sur notre site », défend de son côté Stanislas Niox-Chateau, le PDG.