Si vous avez eu le Covid deux ou trois fois, vous avez plus de risques de développer des problèmes de santé selon une récente étude américaine. Quels sont ces risques ? Qui est concerné ?
Être infecté deux fois est fréquent
A cause des nouveaux variants Omicron, il est très fréquent d’être infecté deux ou trois fois depuis le début de la pandémie. Or chaque réinfection affaiblit l’organisme. C’est le constat d’une étude publiée le 10 novembre dans la revue Nature Medecine.
Les risques perdurent 6 mois après l’infection
L’étude des chercheurs américains comprend un panel de 443 000 personnes qui ont eu le Covid entre mars 2020 et avril 2022. Parmi elles, 41 000 personnes avaient eu au moins deux fois le Covid. «Pour mieux comprendre si la réinfection ajoute un risque, nous avons d’abord effectué des analyses pour examiner les risques de mortalité toutes causes confondues, d’hospitalisation (…) par rapport à celles qui n’ont pas de réinfection», ont déclaré les auteurs dans l’étude. Ils ont effectué des analyses au moment de la réinfection et jusqu’à 180 jours plus tard, soit environ six mois.
Le risque augmente à chaque réinfection
Selon les résultats de cette étude, «les risques de développer des problèmes de santé étaient les plus faibles chez les personnes atteintes d’une infection, mais augmentaient chez les personnes ayant deux infections et étaient les plus élevées chez les personnes ayant trois infections ou plus». La réinfection a contribué à des risques supplémentaires de «décès, d’hospitalisation et de séquelles».
Quels sont les problèmes de santé observés ?
Les chercheurs pointent plusieurs problèmes de santé accrus qui sont en différents en partie des symptômes du covid en cas de réinfection par le Covid :
- des risques pulmonaires,
- troubles cardiovasculaires, hématologiques, rénaux
- le diabète,
- troubles gastro-intestinaux,
- risque de santé mentale,
- risque musculo-squelettiques et neurologiques.
Les données concernent des hommes âgés
Cette étude comporte un biais : celui des personnes dont sont issues les données. En effet, les chercheurs ont analysé les données de santé des anciens combattants. Ce sont en grande majorité des hommes âgés, les femmes ne représentant que 10 % des effectifs.
2 commentaires
si il n’y avais qu’un seul biais dans cette étude, ce serai un moindre mal
mais il y en a un autre, bien plus important
injecté ou non injecté ?
si injecté, combien de fois ?
la vrai question est:
est-ce le virus ou les produits injecté qui sont responsable?
Effectivement il serait bon de savoir si ces personnes ont été piquouzées ou pas. Dans ce cas on pourrait parler d’étude…