Saviez-vous que les maladies cardiovasculaires étaient la première cause de décès chez les femmes ? La Fédération Française de Cardiologie rappelle aux femmes les moyens de prévention à mettre en œuvre au quotidien. On fait le point.
Cœur et femmes en 2023
La Fédération Française de Cardiologie (FFC) vient de publier les résultats du dernier baromètre Ifop intitulé « Cœur et femmes ». Car si les femmes connaissent les moyens de prendre soin de son cœur au quotidien, elles appliquent peu ces recommandations. Le principal frein : les maladies cardiovasculaires concernent davantage les hommes. C’est faux ! Les maladies cardiovasculaires sont la première cause de décès chez les femmes en France, la deuxième chez les hommes. Tous les ans, 140.000 Français meurent d’une maladie cardiovasculaire selon les chiffres du ministère de la Santé.
Maladies cardiovasculaires : c’est quoi ?
Les maladies cardiovasculaires englobent autant les infarctus du myocarde (appelé aussi crise cardiaque) que l’insuffisance cardiaque ou les thromboses veineuses. Ce sont toutes les maladies qui touchent le cœur et les vaisseaux sanguins. «Les maladies cardiovasculaires résultent du dépôt de graisses sur les parois des artères. Ces dépôts forment des plaques d’athérome et finissent par gêner la circulation du sang (…)en particulier le cerveau ou le cœur», précise l’Assurance-maladie.
Prévenir les maladies cardiovasculaires
Le baromètre Ifop intitulé « Cœur et femmes » révèle un écart entre la théorie et la pratique… En effet, 71 % des femmes (71%) connaissent les bienfaits de l’activité physique sur le cœur mais seules trois sur dix s’adonnent au sport régulièrement. Même constat pour l’alimentation. Si la moitié cite une alimentation équilibrée comme moyen de prévention seul un cinquième (21%) déclarent manger cinq fruits et légumes par jour.
Ménopause et stress : facteurs à risque
Le stress représente un facteur de risque de maladies cardiovasculaires. Or sa bonne gestion n’est citée qu’à 5 % comme mode de prévention par les femmes interrogées lors du baromètre Ifop. Quant à la ménopause, 43% estiment que cette période n’a pas d’impact sur la santé cardiovasculaire. Pourtant, la baisse des œstrogènes est bien un facteur à risque. Jusqu’à la ménopause, les œstrogènes bloquent le « mauvais » cholestérol qui bouchent les artères et favorisent le « bon » cholestérol qui « nettoie » les artères.
Baromètre Ifop, du 13 au 16 janvier 2023, auprès d’un échantillon de 1002 femmes, représentatif de la population féminine âgée de 18 ans et plus résidant en France métropolitaine.
Source : Communiqué de presse de la fédération française de cardiologie