Avec les beaux jours et une température qui est au-dessus des moyennes de la saison, plusieurs études affirment qu’il est normal que le cerveau fonctionne “au ralenti” durant les fortes chaleurs. Comme le rappelle France Info, selon les études consultées par le neuropsychologue Dave Ellemberg, après 120 minutes d’exposition, les radiations du soleil ont un effet négatif sur le cerveau et sur le nombre d’erreurs commises et le temps de réponse.
Les nuits fraîches, facteur essentiel
Parmi ces études, celle établie en 2020 au Liban, sur des ouvriers de la pétrochimie. Trois groupes ont travaillé 12 heures d’affilée devant un four. Au début, au milieu et à la fin de ce délai, des tests de réflexes et de concentration ont été établis. Les erreurs n’ont fait qu’augmenter au fil des heures travaillées, “entraînant éventuellement des accidents ». « Le stress thermique diminue également la mémoire de travail, le stockage et le traitement de l’information », estime l’étude.
Par ailleurs, une autre étude réalisée auprès d’une quarantaine d’étudiants de l’université de Boston en 2016, affirme à quel point la température durant la nuit joue un rôle important. Une moitié des étudiants était dans un bâtiment climatisé à 21,5 °C. L’autre groupe est resté dans une salle non rafraîchie à 26,5 °C. Des déficiences apparaissent chez les personnes pour qui les températures nocturnes ne descendent pas. Leur performance est réduite de 13 % et leur taux de bonnes réponses était de 10 % en dessous de celui des autres.
Boire de l’eau
Alors pour lutter contre ces fortes chaleurs et de pas endommager notre cerveau, il n’existe pas de solution miracle, mais des conseils dits et répétés sont bons à rappeler. D’abord, s’hydrater est absolument indispensable. L’idéal est de consommer entre 1,5 litre et deux litres d’eau par jour. Notre cerveau est constitué de presque 80 % d’eau et les fortes chaleurs affectent directement les connexions entre les cellules nerveuses si ce dernier n’est pas refroidi.
Concernant les personnes âgées, il faut les inciter à boire de l’eau, même s’ils n’ont pas l’impression d’avoir soif. Car en vieillissant, le cerveau ressent moins cette sensation.