Récemment, les spécialistes du CBD et du cannabis médical se sont réunis lors d’un colloque à l’Assemblée nationale française. À l’issue de cet échange, plusieurs paramètres concernant le contrôle du CBD en France semblent avoir été revus. Découvrez dans cet article, l’essentiel du sujet.
Un chemin encore à parcourir en France
Jusqu’à lors, le CBD ne fait pas encore l’unanimité au sein des Français. Il y a encore très peu de temps, des résistances s’observaient encore quant à son utilisation légale pour soulager les douleurs chez les patients. Toutefois, le dernier colloque de l’Assemblée nationale a permis de trancher définitivement sur la question.
Le CBD peut officiellement être utilisé en France. Cela n’empêche pas plusieurs contraintes administratives demeurent en ce qui concerne la substance. Les contrôles de la DGCCRF des produits à base de cannabidiol importés en France remettent désormais en cause la vente des produits avec plus de 20 % de CBD pour une dose maximale de 50 mg par jour. De quoi inquiéter la plupart des vendeurs et les consommateurs desdits produits ! Avant de vous procurer des produits à base de CBD, faites donc un tour sur sur ce site par exemple, un comparateur de boutiques de CBD en ligne et un guide pour vos achats.
Deux tables-rondes sur le sujet
Afin de trancher sur la question du contrôle des produits à base de cannabidiol, deux tables rondes ont été organisées par le parlement français. Au cours de la première, le président de l’union des industriels met un accent particulier sur la nécessité de considérer le CBD en lui-même, comme un simple complément alimentaire. De cette façon, on pourrait naturellement l’inclure dans différentes sortes de produits alimentaires. À cette même table ronde, l’UIVEC au travers d’un de ses représentants, précise avoir encouragé la DGCCRF, à adopter les limites de CBD suivantes :
- 50 mg/jour ;
- 20 % par flacons d’huile de CBD ;
- 1 microgramme/kg de poids corporel pour le seuil de THC.
Opposée à cette vision, l’association européenne du chanvre industriel, l’union des professionnels du CBD, l’association française des producteurs de cannabinoïdes et le syndicat professionnel du chanvre ont défendu autour d’une seconde table ronde, la possibilité de produire du chanvre full spectrum à l’échelle locale. Cela paraît être la solution objective, pour que le chanvre français soit plus adopté que les produits importés.
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Les enjeux qui restent à considérer
En fin de compte, le colloque organisé par l’Assemblée nationale française devrait être le dernier à porter sur le chanvre bien-être et le cannabis médical. C’est en tout le cas le vœu du député Ludovic Mendès qui a été l’initiateur du colloque. Les différents blocages mentionnés ne seraient d’ailleurs que fictifs selon ce dernier.
Les conditions d’accès des patients au cannabis médical demeurent l’essentiel du sujet qui demeure à considérer. Une dépénalisation de l’automédication chez les patients utilisant le cannabis médical serait en vue. Une meilleure gestion de la sécurité routière est aussi de mise, en considération du seuil de THC. Une proposition de loi est d’ailleurs envisagée en vue d’une résolution rapide de ces enjeux. Ce n’est ainsi pas la première fois que le CBD fait débats depuis son autorisation au sein de l’union européenne. L’autorisation de la feuille de chanvre avait là aussi fait débat avant d’être adopté.