Le cancer du col de l’utérus se détecte grâce au frottis de dépistage. Ce type de cancer se développe en silence, donc quand les premiers signes apparaissent, c’est que la maladie est déjà à un stade avancé, rappelle Ameli. Consulter un gynécologue régulièrement est indispensable pour prévenir les risques.
Le papillomavirus humain, principal responsable
Le cancer du col de l’utérus touche les jeunes femmes. En moyenne, il apparaît autour des 40-45 ans. Il est principalement déclenché par l’infection persistante au papillomavirus humain (HPV). Le cancer se développe entre 10 et 15 ans en moyenne.
Dans 90 % des cas, il peut être évité, d’après l’Institut national du cancer. Le dépistage du cancer du col de l’utérus est recommandé aux femmes de 25 à 65 ans. Mais, les femmes vaccinées contre les HPV sont aussi concernées. Entre 25 et 30 ans, le dépistage se pratique tous les trois ans, après deux tests réalisés à un an d’intervalle et dont les résultats sont normaux. Entre 30 et 65 ans, il se pratique tous les cinq ans.
Des saignements
C’est l’un des premiers symptômes qui apparaît. Le col de l’utérus saigne notamment après les rapports sexuels. Si cela vous arrive, consultez immédiatement un gynécologue.
Des douleurs au bas du ventre
Si vous souffrez de douleurs persistantes dans la région pelvienne, c’est-à-dire dans la partie basse du ventre. Quand cela arrive, c’est que le cancer du col de l’utérus est déjà bien avancé.
De grosses pertes vaginales
Si vos pertes sentent mauvais ou qu’elles sont plus abondantes qu’à l’habitude, cela peut aussi être le signe d’un cancer de l’utérus. Il est important de consulter un médecin quoi qu’il en soit, car cela peut aussi être le signe d’autres maladies.