Une récente étude américaine a montré que la consommation abusive de cette boisson, chez les personnes ayant des prédispositions génétiques à la maladie d’Alzheimer, pourrait avoir un impact dans le développement de la maladie. En savoir plus !
1. L’alcool accélère la progression de l’Alzheimer selon une étude américaine
Les personnes porteuses de gènes prédisposant à Alzheimer, ne doivent pas boire de l’alcool régulièrement et en quantité excessive, car cela pourra augmenter le risque du déclin cognitif, selon une récente étude faite par des chercheurs américains.
Pour confirmer cette conclusion, les scientifiques de l’université de Wake Forest, aux États-Unis, ont fait un essai clinique qui a duré trois ans. La recherche est soutenue par les projets LIPIDIDIET et Brain Health Toolbox et est financée par l’UE. Cette expérience consistait à abreuver deux groupes de souris, une quantité d’alcool similaire à un adulte addict. Puis, ils ont comparé les résultats chez des souris ayant une prédisposition génétique à la maladie d’Alzheimer et chez d’autres ne les ayant pas.
2. Alcoolisme et risque de démences
Plusieurs troubles ont été observés chez les souris qui ont des gènes de prédisposition : désorientation temporo spatiale (difficultés à reconnaître l’espace), moins de capacités d’apprentissage, et un déclin cognitif général remarquable. En effet, ces changements ont été vérifiés au niveau de leur cerveau, au sein de leur cortex préfrontal.
Pendant l’expérience, les chercheurs ont remarqué que les cellules cérébrales des souris qui ont ingéré de l’alcool ont décru, et à l’inverse, le nombre de plaques amyloïdes (retrouvés à l’extérieur des neurones) ont augmenté.
Par ailleurs, cet essai clinique a montré que la surconsommation d’alcool avait provoqué u9 avec une élévation des marqueurs de résistance à l’insuline.