Chacun d’entre nous a connu la sensation de fatigue après une longue journée, mais imaginez ressentir cela tous les jours, sans relâche. C’est le quotidien de ceux souffrant du syndrome de fatigue chronique. Heureusement, une nouvelle avancée scientifique pourrait changer la donne.
Les mitochondries à la base du problème
Au cœur de nos cellules, les mitochondries produisent l’énergie essentielle à nos fonctions vitales. Pourtant, quand elles fonctionnent mal, elles pourraient être à l’origine de maladies énergivores, comme la fatigue chronique ou même le COVID long.
La cause du problème : la protéine WASF3 ?
Lors d’une étude approfondie, le Dr Paul Hwang a mis le doigt sur une protéine intrigante, WASF3. Chez une patiente souffrant d’une fatigue persistante depuis son adolescence, cette protéine était présente en quantité anormale. Ce n’était pas une simple anomalie : cette même protéine avait déjà été mise en lumière en 2011.
Les investigations ont montré que WASF3 perturbe le bon fonctionnement des mitochondries, diminuant ainsi la production d’énergie. Et ce n’est pas tout : des tests sur des animaux génétiquement modifiés ont révélé des symptômes similaires à la fatigue chronique.
Le coupable : le stress du réticulum endoplasmique ?
Le déclencheur de cette surproduction de WASF3 pourrait être un stress au niveau du réticulum endoplasmique, lié aux mitochondries. Les infections virales, notamment, peuvent induire ce type de stress.
La découverte du Dr Hwang est prometteuse. Bien que la recherche soit encore en cours, cette avancée pourrait être un premier pas vers la compréhension et le traitement de la fatigue chronique. Une lueur d’espoir pour tous ceux touchés par cette maladie énigmatique.