Les accidents du travail tuent chaque jour deux personnes en France, soit près de 700 décès chaque année. A l’occasion d’une nouvelle campagne de prévention, on fait le point sur les métiers les plus à risque.
Pas « supportable » de mourir au travail en 2023
Il n’est «pas supportable qu’en 2023 on puisse encore mourir au travail par négligence, ou par défaut de prévention», a déclaré lors d’une conférence de presse le ministre du Travail, Olivier M Dussopt. Le gouvernement vient de lancer une campagne de prévention des accidents du travail graves et mortels. En 2021, 640.000 accidents du travail ont eu lieu, dont 39.000 graves et 696 mortels, selon les chiffres de l’Assurance maladie et de la MSA.
Accidents de travail graves et mortels : les métiers à éviter
Le ministre du Travail a souligné les profils surexposés aux risques d’accidents mortels au travail : les nouveaux embauchés, les travailleurs intérimaires et les travailleurs détachés. Quant aux secteurs les plus à risque, selon une étude du ministère, il s’agit de :
- La construction,
- l’agriculture,
- les industries extractives,
- le travail du bois,
- le transport et l’entreposage.
Maçon, couvreur et manutentionnaire
L’étude du ministère du Travail souligne «la fréquence et la gravité des accidents du travail» dans les activités de gros œuvre, de couverture, de charpente, la manutention de marchandises ou de bagages. Au niveau de l’Union Européenne, la France est mauvaise élève. C’est le 4e pays le plus touché par les accidents du travail, derrière la Lettonie, la Lituanie et Malte. Ces chiffres sont issus des données d’Eurostat sur l’année 2021.
2 commentaires
il serais temps de prendre des mesures de surveillance de nombreuses entreprises qui ne respectent pas les règles de sécurité de leurs employé
dans la formation initiale à tout les métiers, il faut inclure les gestes et attitudes de sécurité
ainsi que la procédure du droit de retrait du salarié en cas de danger.
pour les professionnels de la route, des sanctions plus fortes pour ceux qui ne respectent pas les règles de sécurité sur la route, comme par exemple, les distances de sécurité, trop de camions qui roulent trop vite sont beaucoup trop proche du véhicule qui est devant eux
Ouais, la vie est dangereuse, c’est clair, surtout pour ceux qui bossent dans des métiers « dangereux ».
Mais quitte à « de toutes façons » devoir mourir (il parait que c’est le but de la vie : de mourir en apothéose à la fin), je préfère mourir « d’une belle mort », dans mon lit, à 95 ans voire même 105 ans, après avoir BIEN PROFITÉ de la vie (belle carrière, belle maison, éventuellement une femme, des enfants), voyages, retraite paisible et loisirs accomplis, etc…
plutôt que d’être écrabouillé à 28 ans par un connard en chariot élévateur ou engin de chantier qui a « merdé » en roulant comme un con car voulait/devait se grouiller pour charger un camion de gravats et de rochers, et que je ressemble à du hachis parmentier avec de la sauce rouge, sous les gros rochers, chez mon employeur, en laissant derrière moi une femme, des enfants en bas âge, une maison en construction pas finie et pas payée (que ma femme et mes enfants devront payer), et sans même avoir profité de la vie ! (juste trimé comme un gros con en faisant des heures sup à gogo y compris le samedi pour pouvoir démarrer dans la vie et payer la baraque).
Et le grand profiteur dans l’affaire c’est l’employeur société à fric (c’est écrit dans le KBIS : «à but lucratif»). Un intérimaire est crevé ? pas grave, on en prend un autre, il y en a 1 million de chômeurs qui attendent au portillon de Pôle Chômage. Ils ne vont pas « faire les difficiles » concernant les règles de sécurité sur le chantier de son nouveau patron, il ne veut tout de même pas se faire lourder durant sa période d’essai, nann mais quoi 🙂