L’intolérance au gluten, mieux connue sous le nom de maladie coeliaque, reste une énigme pour beaucoup d’entre nous. Certains vivent sans symptômes, alors que d’autres subissent des inconforts quotidiens. Mais que devons-nous vraiment savoir sur cette maladie ?
Symptômes chez l’enfant : les signaux à ne pas négliger
Avant de céder à la panique, jetons un oeil aux symptômes les plus courants chez les plus jeunes. Si votre enfant présente :
- une diarrhée chronique
- des douleurs abdominales
- des vomissements
il est temps de consulter. Certains signes sont plus subtils, tels qu’un retard de croissance ou des anomalies de l’émail dentaire. Et attention, la maladie coeliaque ne s’arrête pas à l’estomac : une fatigue persistante ou des changements d’humeur peuvent également être des indicateurs.
Adultes : des symptômes diversifiés
Chez l’adulte, les symptômes sont plus variés. Entre les douleurs abdominales, la perte de poids, la fatigue et même des douleurs neuropathiques dans les membres, il est parfois difficile de poser un diagnostic. Des éruptions cutanées ou des aphtes dans la bouche ? N’attendez pas pour consulter.
Les personnes à risque : êtes-vous concerné ?
La maladie coeliaque ne choisit pas ses victimes au hasard. Si un proche est atteint, la vigilance est de mise. Et mesdames, sachez que vous êtes 2 à 3 fois plus susceptibles d’être touchées. De plus, les personnes ayant une maladie auto-immune ou atteintes de trisomie 21 sont également plus à risque.
Facteurs de risque : l’héritage génétique
Les gènes HLA DQ2 et DQ8 sont les principaux coupables. Mais l’alimentation du bébé pourrait également jouer un rôle. Ainsi, l’introduction des céréales dans la diète dès l’âge de 6 mois mérite une attention particulière.
La maladie coeliaque est complexe et multifactorielle, mais avec la connaissance et une bonne prise en charge, il est possible de vivre une vie épanouie. Et n’oubliez pas, en cas de doute, consultez toujours un professionnel de santé !