Sur les sentiers de la prévention contre la maladie d’Alzheimer, l’Inserm nous guide vers une nouvelle révélation : surveillez votre balance après quarante ans. Pourquoi ? La suite vous intrigue, n’est-ce pas ?
Poids et Alzheimer : le lien établi
L’Inserm, toujours en quête d’informations pertinentes, nous indique qu’environ 10 millions de nouveaux cas de démence, voient le jour chaque année dans le monde, et l’Hexagone n’est pas en reste. La maladie d’Alzheimer s’installe fièrement avec 1,2 million de cas en France, représentant 80% de ces cas de démence, étant l’un des 6 signes de la maladie d’Alzheimer pouvant annoncer une perte d’autonomie.
Une étude captivante parue dans la revue Alzheimer’s & Dementia il y a quelque temps révèle qu’après la quarantaine, le poids pourrait être l’un des acteurs du développement de cette maladie. Intriguant, vous ne trouvez pas ?
Quarante ans, l’âge du questionnement
Si l’âge est le premier suspect, 15% des octogénaires étant atteints, le poids se faufile discrètement dans la liste des facteurs de risque. La chercheuse de renom, le professeur Rhoda Au, déclarait ainsi : « Après une progression constante du poids avec l’âge, une chute soudaine post-quarantaine devrait faire sonner les alarmes ». Décidément, il semble que notre corps nous envoie des signaux bien avant que le diagnostic ne soit posé.
Les péripéties du poids et leur message caché
Basée sur la longue et rigoureuse Framingham Heart Study, cette révélation a permis d’analyser les évolutions de poids de nombreux participants sur plusieurs décennies. Et, vous vous en doutez, les patterns d’augmentation, de stabilité ou de perte de poids peuvent être les messagers d’une apparition d’Alzheimer imminente.
Si perdre du poids après quarante ans peut être un signal, la prise de poids n’est pas à négliger. L’Assurance Maladie nous rappelle que le surpoids et l’obésité, alimentés par un mode de vie sédentaire, peuvent également jouer un rôle dans le développement de la maladie d’Alzheimer comme nous allons le voir
La prise de poids rapide lié au acide gras trans aussi un facteur
Présents dans de nombreux produits industriels pour leur rôle de stabilisateur et de conservateur, ces acides seraient à l’origine d’une augmentation significative du risque de développer la maladie d’Alzheimer.
Des chercheurs intrépides ont suivi plus de 1 600 Japonais pendant une décennie. Ces derniers, non atteints d’Alzheimer au départ, ont subi des tests sanguins pour évaluer les niveaux d’acides gras et ont partagé leur régime alimentaire. Verdict ? Les gourmets ayant consommé le plus d’acides gras trans étaient jusqu’à 74 % plus enclins à développer Alzheimer. Et attention, les coupables se cachent partout : fritures, gâteaux, pizzas surgelées… la liste est longue.
Quels aliments privilégier pour Alzheimer ?
La solution ? Mieux vaut adopter une alimentation riche en fruits, légumes, céréales et produits frais. Le Dr Jean-Paul Curtay, fervent défenseur de la nutrithérapie en France, nous rappelle l’importance d’une alimentation anti-inflammatoire pour protéger nos précieux neurones. Ajoutez à cela des épices bénéfiques comme le curcuma et une bonne dose de thé vert, et vous voilà paré.