La SNCF prévoit d’aménager des espaces pour consulter un médecin généraliste dans ses gares dès 2024. Comment accéder à ces espaces ? Quel sera l’accompagnement médical ?
Consultations médicales pour 10 millions de passagers ?
«Dix millions de personnes passent dans les gares chaque jour et 90% de la population vit à moins de 10 km d’une gare», a déclaré Raphaël Poli. Il est directeur général du commerce chez Gares et Connexions. Cette filiale de la SNCF vient d’annoncer qu’elle installera des espaces de télémédecine dans 300 gares entre 2024 et 2028.
Pourquoi installer la télémédecine dans des gares ?
Dans un communiqué, SNCFGares et Connexions a justifié l’installation d’espaces de télémédecine pour lutter contre les déserts médicaux. Ces espaces de télémédecine sont des «box» où vous êtes mis en relation en direct avec un médecin généraliste par écran interposé.
Quel sera l’accompagnement médical ?
Lors du téléconsultation, le médecin généraliste en visio demande de prendre ses constantes : son pouls et sa tension. Pour aider les patients, «un infirmier diplômé d’État sera toujours présent sur place», rassure SNCFGares et Connexions. La société qui gère ses espaces de téléconsultation, Loxamed, s’adressera aux Unions régionales des professionnels de santé (URPS) afin de trouver des infirmiers libéraux disponibles, ajoute la Sncf.
Comment prendre RDV pour une téléconsultation ?
Vous pourrez prendre rendez-vous pour une téléconsultation en gare directement sur place, «via les services en ligne de la SNCF» ou sur les plateformes de prise de rendez-vous comme Doctolib. Quant au prix de cette consultation, il «sera le même que celui d’une consultation classique de secteur 1».
Quelles gares seront choisies ?
Les gares sélectionnées seront «situées dans les zones d’intervention prioritaires (…) caractérisées par une offre de soins insuffisants et une difficulté d’accès aux soins», précise la Sncf. 1.700 gares répondent à ces critères sur un total de 3000 gares en France. Les lieux précis de ces futurs espaces de télémédecine seront arrêtés en concertation avec les Agences régionales de santé et les collectivités locales.