La dépendance à l’alcool peut survenir sans que l’on ne s’en rende compte et mettre des années à se développer. Cependant, certains signes ne trompent pas et peuvent indiquer un problème d’addiction.
L’alcool cause de nombreuses maladies
La dépendance à l’alcool peut avoir de nombreuses origines : génétiques, traumatique, ou simplement lié à une habitude de consommation, comme les fêtes ou les apéritifs à répétition. Au début, l’alcool est relaxant, euphorisant et nous permet de lester notre timidité ou nos inhibitions. Puis doucement, on recherche ses sensations de nouveau en buvant, sans forcément s’en rendre compte. Ensuite, la consommation se fait de plus en plus présente et nécessaire au bien-être et la consommation devient de plus en plus fréquente. L’alcool devient la solution et la réponse à tout.
Sauf que l’alcool est à l’origine de très nombreuses maladies, dont de nombreux cancers, comme celui de la bouche, de la gorge, de l’œsophage, du côlon-rectum et du sein. Il favorise aussi les maladies chroniques :
- Maladies du foie (cirrhose) et du pancréas
- Troubles cardiovasculaires
- Hypertension artérielle
- Maladies du système nerveux
- Troubles psychiques (anxiété, dépression, troubles du comportement)
- Démence précoce
1. Une consommation de plus en plus régulière
Si vous remarquez que vous êtes incapable de vous passer d’un verre d’alcool en fin de journée, ou de voir vos amis sans consommer, alors il est possible que vous soyez dépendants. Si vous remarquez par ailleurs que vous consommez de plus en plus tôt, il y a d’autant plus de raison de vous inquiéter.
2. Une augmentation des doses
D’après l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), il ne faut pas dépasser trois verres par jour pour les hommes et deux verres pour les femmes et pas tous les jours. Au-delà de cette limite, cela peut aussi être un signe d’addiction.
3. Des modifications du comportement
L’alcool change notre comportement, quand on est saoul, mais aussi après en avoir consommé. Il rend irritable et il est à l’origine de sautes d’humeur. Le lendemain de la consommation, en gueule de bois, il est à l’origine d’anxiété, mais aussi la raison pour laquelle on a du mal à assurer sa journée. D’ailleurs, il est possible que votre entourage vous ait déjà fait remarquer vos sautes d’humeur. L’isolement ou l’absence au travail doivent aussi vous alerter.
4. Des symptômes physiques et psychologiques du manque
Enfin, quand vous n’êtes pas sous les effets de l’alcool, il est possible que vous souffriez du manque d’alcool. Les signes à noter sont :
- Des tremblements
- Des suées
- Des nausées
- Des insomnies
- Des cauchemars
- Des crises d’angoisse
- Des démangeaisons