Une étude internationale pointe la dépendance des adultes vis-à-vis de leur téléphone portable. Un profil est particulièrement dépendant. En faites-vous partie ?
Enquête menée dans 195 pays
Europe, Asie, Amérique, Afrique et Océanie… Une équipe de chercheurs américains et canadiens ont mené une vaste étude dans 195 pays et subdivisions auprès de 50 423 participants âgés de 18 à 90 ans. Les volontaires répondaient à dix questions sur leur usage du téléphone portable en notant 1 (pas du tout d’accord) à 6 (tout à fait d’accord), pour un score total allant de 10 à 60.
Le profil le plus dépendant au smartphone
Selon les résultats de leur étude, un tiers de la population mondiale utilise son téléphone de manière addictive. «Les résultats ont montré que les femmes obtenaient des scores supérieurs de 3,22 unités à ceux des hommes», signalent les auteurs. Les femmes de moins de 40 ans sont plus à risque de dépendance.
Téléphone : un outil social et antidépresseur
Les chercheurs expliquent le risque de dépendance plus élevé chez les femmes de moins de 40 ans car elles se socialiseraient davantage via leur téléphone. Elles utiliseraient aussi leur téléphone comme un mécanisme d’adaptation à la dépression et à l’anxiété.
La dépendance plus forte en Europe ou en Asie ?
«Les scores d’utilisation problématique des smartphones les plus élevés se situent en Asie du Sud-Est (Malaisie, Philippines) et les plus faibles en Europe», observent les chercheurs. Les pays européens les moins dépendants au téléphone sont : la République tchèque , la Suisse et le Portugal.
Un commentaire
Je n’ai pas de smartphone, juste un modèle de ce qui se faisait avant. Et ça me suffit ! Je suis loin d’être accro.