Le 20 mai, un décret a modifié la prise en charge des ambulances appelées aussi transports sanitaires. Le prix augmente pour certains assurés. En revanche, pour d’autres assurés, ce service reste entièrement gratuit.
L’Assurance-maladie se désengage
Il ne s’agit pas vraiment d’une augmentation des tarifs mais plutôt d’une nouvelle répartition. En effet, jusqu’à présent, l ‘Assurance-maladie finançait les transports sanitaires à hauteur de 65%. Elle va diminuer sa participation à 50%. Le reste à charge est donc plus important. Il revient à l’assuré de le payer.
Une augmentation de 10 à 15% pour les assurés
Ainsi le décret publié le 20 mai, informe de «la participation des assurés aux frais relatifs aux transports sanitaires» de «30 à 40%» à «45 à 55%». Dans la majorité des cas, ces frais ne sont pas payés directement par l’assuré. Ils sont pris en charge par les complémentaires santé quand le transport sanitaire est programmé, pour les patients qui ne bénéficient pas d’une exonération.
Ambulances Samu : 70 millions par an
Le transport sanitaire est toujours pris en charge à 100% par l’Assurance maladie pour certains patients comme ceux atteints d’une maladie chronique, en situation d’invalidé ou les femmes enceintes. Mais il n’est pas « gratuit » pour autant. Par exemple, les ambulances privées envoyées à la demande du Samu coûtent 70 millions d’euros par an à la collectivité.
Les complémentaires santé en désaccord
L’Union nationale des complémentaires santé (Unocam) s’est opposée à ce projet de loi dès le mois de mars. Les complémentaires santé dénoncent des coûts importants à digérer d’autant plus que l’Assurance-maladie et les syndicats d’ambulanciers ont conclu une hausses des tarifs en avril.