Les personnes les plus modestes ont 40 % de risques supplémentaires de subir un accident vasculaire cérébral (AVC) que les plus aisés. Le risque est particulièrement élevé dans une tranche d’âge bien définie. On vous en dit plus.
45-64 ans : risque le plus élevé
Ces disparités varient selon l’âge : plus faibles avant 45 ans, c’est parmi les 45-64 ans qu’elles sont le plus marquées. Dans cette tranche d’âge, « le taux de survenue est presque deux fois supérieur chez les plus modestes par rapport aux plus aisés », avant de « s’estomper aux grands âges », aucune différence n’étant observée à partir de 85 ans.
Inégalités dans les chances de survie
Lors de la prise en charge d’un AVC, les Français les plus modestes souffrent davantage des séquelles. En effet, le risque d’une paralysie de plus de 24 h augmente de 22 %. De même pour les troubles du langage où le risque est accru de 11 % chez les plus pauvres par rapport aux personnes appartenant aux 25 % les plus aisées. De plus, «un niveau de vie élevé est associé à une diminution de 11 % du risque de décès à un an», note la Drees.