Le don d’organe est en augmentation de 7% en 2024 avec plus de 6 000 opérations réalisées. Le don du vivant (rein ou une partie du foie) est aussi en progression même si la France est en retard sur ce dernier sujet.
Un don, une vie sauvée
Une bonne nouvelle partagée par l’Agence de biomédecine : il y a eu 6 034 greffes d’organes en 2024, 400 de plus que l’année précédente. C’est une progression de plus de 7 % par rapport à 2023. Les greffes de rein (3757) et de foie (1439) sont les plus nombreuses. La France se classe troisième pays au monde, derrière l’Espagne et les Pays-Bas.
Donner un rein de son vivant
Le nombre de greffes augmente grâce à l’augmentation des prélèvements «à cœur arrêt» et au meilleur prélèvement des donneurs en mort encéphalique. 614 dons d’organes sont des dons du vivant. Ce sont des personnes volontaires, en bonne santé et compatible qui donnent un rein ou un lobe de foie pour sauver leur proche. Mais la France reste encore en retard sur le don du vivant par rapport aux États-Unis et à certains pays nordiques qui atteignent les 50%.
Beaucoup de refus en Ile-de-France
La majorité des organes sont prélevés lors de la mort d’un proche pour sauver des vies. «Les greffons sont attribués sur des critères uniquement médicaux», rappelle l’Agence de biomédecine. Sauf s’il s’est inscrit sur le registre des refus, chacun est censé donner ses organes. Pourtant, de nombreuses familles refusent toujours. Le plus haut taux de refus est en Ile-de-France : plus de 53% contre 25% en Bretagne. La moyenne nationale est de 36,4%.
En parler quand tout va bien
L’Agence de biomédecine et les associations de patients invitent chacun à parler du don d’organe. «On doit tous partager avec ses proches notre position, qu’elle soit favorable ou non», souligne l’agence. En 2024, 852 personnes sont décédées fautes de greffe.