Le cancer de l’endomètre est une pathologie qui affecte les cellules de la paroi interne de l’utérus. Il s’agit du quatrième cancer le plus fréquent chez les femmes. Identifier les symptômes précoces permet une prise en charge rapide et améliore considérablement les chances de guérison.
Un cancer qui touche principalement les femmes ménopausées
Exclusivement féminin, le cancer de l’endomètre survient majoritairement après la ménopause, avec un âge moyen de diagnostic autour de 68 ans. Toutefois, certaines femmes plus jeunes peuvent également être concernées, notamment en présence de facteurs de risque tels que :
- L’obésité
- Le diabète
- Une exposition prolongée aux œstrogènes sans équilibre avec la progestérone
Une surveillance régulière et une prise en charge précoce sont essentielles pour détecter la maladie à un stade précoce.
Deux symptômes principaux à surveiller
L’Institut national du cancer met en avant deux signes caractéristiques pouvant indiquer un cancer de l’endomètre :
1️⃣ Saignements vaginaux anormaux
- Survenant après la ménopause
- Règles inhabituellement abondantes ou prolongées chez les femmes non ménopausées
2️⃣ Douleurs pelviennes persistantes
- Situées entre le pubis et le coccyx
- Pouvant s’accompagner de pesanteurs abdominales
Face à l’apparition de ces symptômes, une consultation médicale s’impose.
Comment établir un diagnostic ?
Pour confirmer ou écarter un cancer de l’endomètre, plusieurs examens sont recommandés :
🔹 Échographie pelvienne : permet d’examiner l’épaisseur de la muqueuse utérine.
🔹 Biopsie endométriale : prélèvement d’un échantillon de tissu pour analyse.
Ces examens, réalisés par un gynécologue ou un spécialiste, permettent un diagnostic précis et une prise en charge adaptée.
Un cancer au bon pronostic lorsqu’il est détecté tôt
La bonne nouvelle est que lorsque le cancer de l’endomètre est diagnostiqué à un stade précoce, c’est-à-dire localisé uniquement dans l’utérus, les chances de survie à cinq ans atteignent 90 %.
Grâce aux progrès médicaux et à une détection précoce, ce cancer peut être traité efficacement, généralement par une intervention chirurgicale combinée ou non avec des traitements complémentaires comme la radiothérapie ou la chimiothérapie.
Prévention et suivi gynécologique régulier
Bien qu’il soit difficile de prévenir totalement le cancer de l’endomètre, certaines bonnes pratiques peuvent réduire le risque :
- Maintenir un poids santé pour limiter l’impact des hormones sur l’endomètre
- Surveiller les cycles menstruels et consulter en cas d’irrégularités
- Effectuer un suivi gynécologique régulier, surtout après la ménopause
Détecter rapidement les signes avant-coureurs permet une prise en charge précoce et augmente les chances de guérison. Un suivi médical attentif est donc primordial pour toute femme présentant des facteurs de risque ou des symptômes suspects.