Le dépistage du cancer du sein dépiste les tumeurs au stade précoce et permet de les soigner dans 90% des cas. Pourtant, ce dépistage a du mal à convaincre les femmes. Pourquoi ?
Une invitation spéciale pour 10 millions de femmes
Toutes les femmes à leur 50e anniversaire reçoivent une invitation au dépistage du cancer du sein. Et ce, tous les deux ans jusqu’à leur 74 e anniversaire. Sur l’année 2022-2023, 46,5% des femmes concernées ont participé au dépistage. Un taux en baisse (47,7% en 2021-2022).
60 000 nouveaux cas de cancers du sein
En 2023, plus de 60.000 nouveaux cas de cancer du sein ont été identifiés en France. Le cancer du sein est le plus fréquent chez la femme et la première cause de décès par cancer en France. Chaque année 12.000 personnes meurent chaque année.
Les raisons qui freinent les femmes
Les médecins, les associations de patients et le ministère de la Santé communiquent toujours sur les bénéfices du dépistage du cancer du sein. Pourquoi celui-ci ne rencontre-t-il pas plus de succès ? L’une des raisons est la difficulté d’accès à un centre de radiologie. Mais les autres freins sont la peur d’avoir mal lors de la mammographie et la peur du diagnostic. A contrario, d’autres femmes ne se sentent pas concernées par ce dépistage car elles ne ressentent aucun symptôme.
Suivies par leur médecin ou sage-femme
Enfin, d’autres femmes passent une mammographie directement prescrite par leur médecin ou par leur sage-femme. Ces mammographies n’entrent pas dans les chiffres du dépistage organisé de Santé publique France.