Le syndrome des cheveux incoiffables est une maladie génétique due à une mutation de trois gènes. Que disent les dernières recherches ? Découvrons ensemble la réponse !
Connaissez-vous le syndrome des cheveux incoiffables ?
Le syndrome des cheveux incoiffables est une maladie rare, découverte en 1973 par un médecin toulousain. Elle touche les enfants âgés de 3 mois à 12 ans, et se caractérise par des cheveux hirsutes et secs, qui poussent dans tous les sens, et ne peuvent être aplatis. Heureusement, les symptômes de la maladie s’améliorent avec le temps.
Le syndrome des cheveux incoiffables est dû à une mutation génétique
En médecine, cette maladie est connue sous le nom de Pili trianguli ou canaliculi. Le mécanisme du syndrome des cheveux incoiffables a été finalement découvert en 2016 par une équipe de chercheurs de l’Inserm.
Selon eux, la maladie serait due à une mutation génétique de trois gènes responsables de la formation du cheveu, selon le mode autosomique récessif : gène TCHH, gène PAD3 et TGase3. Les résultats de la recherche paraissent dans le journal The American Journal of Human Genetics.
Ces trois gènes codent pour des protéines qui jouent un rôle essentiel dans la formation de la tige capillaire. Cette découverte, associée aux données décrivant les effets fonctionnels des mutations dans les gènes PADI3 et TGM3, fournit des informations précieuses sur la physiopathologie du syndrome des « cheveux incoiffables ». En outre, elle contribue à une meilleure compréhension des cascades d’interactions protéiques dans l’histogenèse moléculaire des cheveux.
Ces informations pourraient être utiles aux industries cosmétiques et pharmaceutiques dans le but de développer de nouveaux produits.
Comment prendre soin des cheveux incoiffables
Malheureusement, il n’existe pas de traitements pour cette rare affection. Cependant, vous pouvez utiliser des shampoings et après shampoings très doux pour laver les cheveux de votre enfant atteint du syndrome des « cheveux incoiffables ». Puis, pour brosser ses cheveux, privilégiez des brosses molles. La maladie s’estompe à la puberté sans intervention particulière.